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Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

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Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

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« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

 

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

 

Archives

 

Publié par Michel El Diablo

Ce que cache la popularité d’Obama à CUBA

Le 8 avril 2015, l’AFP informe qu’un sondage « secret » mené à Cuba révèle l’énorme popularité de Barack Obama sur l’île (80% d’opinions favorables). Les chiffres sont comparés à l’opinion très partagée des Cubains vis-à-vis de leur Président, Raul Castro (47%). La lecture de l’enquête devrait ainsi être unanime : Cuba est une dictature dont le peuple veut se sortir le plus rapidement possible ! Mais faut-il croire ce sondage ? Réponse en trois étapes : Qui a fait le sondage ? Comment a-t-il été réalisé ? Quels sont les résultats mis en exergue ?

*****

Qui a fait le sondage ?

Le sondage a été réalisé par Bendixen et Amandi International, une entreprise privée étatsunienne basée à Miami. La question essentielle est la suivante : une telle entreprise peut-elle réaliser une enquête neutre et fiable ? 

En réalité, Bendixen et Amandi Inernational est une entreprise de communication et de consultance (1) dont l’objectif est de fournir des « solutions » à des « clients » (2) , certainement pas de produire une vérité sociologique. Dans le cas du sondage cubain, les « clients » sont Univision Noticias, un gigantesque réseau médiatique hispanophone aux USA et le quotidien renommé The Washington Post. Ce sont eux qui ont commandé le sondage. Pour autant, qui peut expliquer pourquoi des médias d’une telle importance n’ont pas fait cette demande à un laboratoire de recherche universitaire, dont l’objectivité est assurée par un ensemble de procédures complexes qui garantissent notamment l’indépendance entre le sujet d’une recherche, les chercheurs et le commanditaire (3) ? Cela aurait été bien utile car les conflits d’intérêts sont ici évidents. La liste des clients de Bendixen et Amandi International parle d’elle-même : la Banque mondiale en fait partie, différentes multinationales comme Coca-Cola, mais aussi l’Open Society Institute de George Soros et…le candidat présidentiel Barack Obama ! Le même qui sera plébiscité par cette enquête-ci quelques années plus tard ! Bendixen et Amandi International sait plaire à ses clients… 

On peut aussi se demander quelle est la « solution » que devait apporter l’entreprise à travers cette enquête. Certes, au vu des résultats publiés et largement diffusés par tous les médias occidentaux, l’image du Président américain ressort largement valorisée tandis que celle du dirigeant cubain est écorchée. Ce n’est pas la première fois non plus que de telles enquêtes d’opinion sont utilisées pour déstabiliser un Président latino. On pense par exemple au sondage de ce début d’année annonçant une cote de popularité au plus bas pour le Président vénézuélien Maduro. Réalisé par l’entreprise privée Datanalisis (dirigée par un ancien directeur de banque), il avait été relayé par Globovision, le média privé violemment anti-chaviste (4). Ce sondage précédait de quelques semaines l’allocution de Barack Obama dans laquelle il désignait le Venezuela comme une « menace extraordinaire et inhabituelle pour la sécurité nationale » (5) - avant de procéder à différentes sanctions économiques. 

Dans le cas du sondage cubain, il y a également une dimension temporelle importante. L’enquête sort quelques jours avant le sommet « historique » de samedi passé où Barack Obama et Raul Castro devaient se rencontrer (6) . Or, les résultats du sondage sont parfaitement taillés pour influer sur le cours des négociations. D’autre part, est-ce qu’une enquête réalisée par une entreprise privée d’un des deux négociateurs dans le pays de l’autre et à son insu, laquelle conclut à l’incroyable popularité du premier, est vraiment le meilleur moyen d’entrer sainement dans des négociations « historiques » ? 

Cependant, si la « solution » apportée par Bendixen et Amandi est pour partie une construction positive de « l’image » d’Obama, l’enquête sait aussi se faire factuelle. On y lit notamment une question qui ressemble plus à une étude de marché qu’à une enquête d’opinion : « Considérant l’expansion des relations commerciales, quels produits ou services américains voudriez-vous le plus trouver à Cuba ? » (7) Voilà qui a le mérite d’être clair - car l’éventuelle fin de l’embargo étatsunien signifie aussi l’ouverture d’un nouveau marché que le plus important acteur capitaliste au monde ne peut pas négliger. 

 

Comment le sondage a-t-il été fait ?

S’il y a lieu de douter des intentions de Bendixen et Amandi International lorsque l’entreprise effectue ce sondage, il n’en reste pas moins que le plus efficace est encore de juger directement sur pièce la méthodologie de recherche employée. On sait que les qualités essentielles d’une bonne recherche scientifique sont sa transparence et sa complétude. En effet, non seulement le lecteur doit pouvoir comprendre toutes les étapes de la recherche mais, en plus, il doit disposer de toutes les informations nécessaires pour pouvoir en jauger la validité. Est-ce le cas ici ? 

Trois documents concernant le sondage sont à disposition du visiteur sur le site de l’entreprise : le premier consiste en une présentation de la synthèse des résultats de l’enquête, le second est un document succinct présentant la méthodologie et le troisième est le questionnaire adressé aux répondants avec les réponses condensées en pourcentage. Malheureusement, les données mises à disposition sont non seulement incomplètes mais elles sont aussi floues sur des aspects fondamentaux. D’abord, il manque un élément essentiel : à quelle question le sondage devait-il répondre ? Le titre « Enquête nationale sur les Cubains vivant à Cuba » ne donne aucune information. Or, sans connaître la question de recherche, comment comprendre les questions posées ? Par exemple, quel est le lien entre la perception d’Obama par les Cubains et les produits américains que ces derniers voudraient voir arriver sur le marché de leur pays ? Comment s’assurer de la cohérence de ces questions ? Pire, comment être sûr qu’elles ne visent pas un objectif particulier et partisan ? 

Certains éléments sont même contradictoires : par exemple, Bendixen et Amandi International expliquent dans leur méthodologie que l’enquête téléphonique a été rejetée au profit de rencontres en face-à-face (en dépit des difficultés que cela supposait) car seulement 15% des Cubains auraient le téléphone (8). Pourtant, à la question de savoir s’ils ont le téléphone, les répondants répondent « oui » pour 60% d’entre eux (9). Si les répondants disent la vérité, c’est que l’échantillon des Cubains rencontrés n’est pas représentatif de l’ensemble de la population cubaine et de facto met en péril la scientificité de l’enquête. S’ils mentent en ces proportions, comment s’assurer qu’ils ne mentiront pas aux autres questions ? L’exemple des téléphones n’est pas anodin car il est plus facile de « faire dire » à quelqu’un ce qu’on veut entendre dans une rencontre en face-à-face que par téléphone et d’en éliminer ensuite les preuves. D’ailleurs, on ne sait pas si les rencontres ont été enregistrées ou si seuls les formulaires complétés constituent les données finalement traitées. 

Poursuivons malgré tout en considérant que l’entreprise de consultance est de bonne foi (après tout, ils auraient pu cacher l’information concernant les téléphones !). La méthodologie indique un échantillon de 1200 ménages rencontrés en 10 jours et détaille un processus de rencontres aléatoires au porte-à-porte (appelé « grille Kish »). Ainsi, des sondeurs mandatés par Bendixen et Amandi International ont parcouru l’ensemble de l’île de Cuba, à la recherche de 1200 ménages d’accord pour répondre à des questions parfois embarrassantes sur la perception qu’ils ont de la réalité de leur pays. Une telle manœuvre est-elle possible « en secret », sans jamais éveiller les soupçons des autorités (10) et tout en se disant que, toujours d’après l’enquête, un Cubain sur deux demeure favorable à Castro ? Il eût pourtant fallu d’une seule personne seulement pour les dénoncer et mettre en péril toute l’enquête ! 

Admettons cependant une telle démarche en dépit de sa haute improbabilité et essayons de compléter les informations manquantes dans la méthodologie fournie par l’entreprise de consultance : comment les sondeurs se sont-ils présentés auprès des répondants ? Ont-ils précisé l’identité et la nature du commanditaire du sondage ? Ont-ils précisé la question de recherche – manquante – à laquelle l’enquête devait répondre ? S’ils se sont effectivement présentés complètement et honnêtement, combien de refus auront été essuyés (11) ? Cette question est d’autant plus fondamentale que les répondants auraient, pour 75% d’entre eux, affirmé « ne pas pouvoir s’exprimer librement » et devoir « être prudents » sur ce qu’ils disent (12) . Apparemment, ça ne les a pas empêchés de s’ouvrir complètement à de parfaits inconnus… Et si les sondeurs ne se sont pas présentés complètement, qu’ont-ils dit ? Ont-ils menti ? S’ils ont travesti la vérité sur ce point, comment faire confiance aux autres données récoltées ? Il semble que toutes ces questions auraient mérité des réponses détaillées dans la méthodologie fournie par les consultants. 

À ce stade, c’est tout simplement la réalité du sondage qui est mise en question. Mais de la même façon qu’il était impossible pour les Irakiens de « prouver » l’absence d’armes de destruction massive sur leur sol (comment donner la preuve que quelque chose n’existe pas ?), il est impossible de « prouver » que le sondage est une invention (13) . Poussons dès lors l’exercice jusqu’au bout en analysant les questions elles-mêmes, lesquelles font aussi partie de la « solution » apportée au « client », que le sondage ait existé ou non puisque les résultats, eux, sont présentés comme bien réels et agissent par conséquent comme s’ils l’étaient. 

 

Quels sont les résultats ?

L’enquête aborde essentiellement des questions économiques et politiques. Le problème le plus important tient au fait que la synthèse présente les questions comme ouvertes – c’est-à-dire en laissant la liberté de la réponse – alors que le questionnaire les présente comme fermées (le répondant doit alors choisir parmi plusieurs réponses). Or, cette différence mène à d’importantes contradictions : par exemple, aucun des verbatim (14) (pourtant tous très critiques envers le système économique) repris dans la synthèse n’évoque l’embargo…alors que 96% des gens, selon le sondage lui-même, souhaiteraient la fin de celui-ci ! Ainsi, l’économie cubaine apparaît comme désastreuse dans son principe, sans que ne soit établi de lien avec l’embargo dans les faits. Cette ellipse est très pratique car elle permet ensuite de présenter le capitalisme étatsunien sous un jour extrêmement favorable : les Cubains reçoivent de l’argent de leurs parents exilés aux USA, ils veulent que des produits américains soient disponibles sur leur sol et ont, dans leur grande majorité, une âme d’entrepreneurs. 

Ce faisant, l’enquête passe très vite sur les dimensions du régime cubain plébiscitées par la population : les soins de santé recueillent 68% d’opinions favorables et l’enseignement 72% mais ces chiffres ne seront pas détaillés ! Les questions portent plutôt sur la politique. Les groupes d’opposition (sans que des exemples précis ne soient donnés) sont considérés positivement. Le « manque de liberté » est évoqué tout au long de l’enquête mais, là non plus, il n’y a pas d’exemples précis et, finalement, Barack Obama recueille 80% d’opinions favorables. À ce propos – et tout en insistant sur la probabilité que ces chiffres soient créés de toute pièce, faut-il s’étonner de la popularité du premier Président des USA qui ouvrirait la voie du dialogue depuis 53 ans (15) , qui plus est dans une situation économique difficile dont la responsabilité essentielle doit être imputée à la fonction de cette même personne ? Quant au « manque » de popularité de Raul Castro (47% d’opinions favorables), qu’en penserait François Hollande qui rechute (16) à 30% d’opinions favorables en février 2015, malgré « l’effet Charlie » (17) ? 

 

Conclusions

Au terme de l’analyse du sondage réalisé par Bendixen et Amandi International, on peut émettre quelques hypothèses vraisemblables sur la « solution » qu’apporte l’entreprise de consultance à ses clients étatsuniens. De manière générale, cette enquête (partiellement vraie ou complètement fausse) est un élément qui participe à un mouvement global de positionnement des USA face aux futures négociations avec Cuba. 

Il s’agit d’abord, d’un point de vue économique, de présenter le peuple cubain comme lassé du système communiste et désireux d’entrer de plein pied dans le capitalisme cher aux USA. Ainsi, ce sont les valeurs de la consommation et de l’entrepreneuriat individuel qui sont mises en exergue. De ce point de vue, les USA se posent également comme un partenaire économique potentiellement privilégié avec une série de produits qu’ils pourraient exporter sur l’île. Il s’agit ensuite de montrer combien les Cubains sont favorables aux pays traditionnellement considérés comme « ennemis » par le gouvernement des USA (Venezuela, Bolivie, Russie, etc. (18) ) tout en insistant sur une perception positive des groupes d’opposition, ce qui peut légitimement faire craindre un scénario de financement et de formation de ces derniers par les USA comme récemment en Ukraine, au Venezuela ou à Hong-Kong (19). 

Fruit d’un travail d’occultation de la vérité, de réarrangement des impératifs scientifiques et avec la complicité plus ou moins ignorante des médias traditionnels dominants, le sondage de Bendixen et Amandi International est un cas d’école de médiamensonge typique de la propagande étatsunienne. 

 

 

Emmanuel Wathelet

17 avril 2015

 

 

Source : Investig’Action 

Notes:

1. Et non pas un « institut de recherche » comme la présente The Washington Post ici :http://www.washingtonpost.com/world...

2. Voir la section « about us » sur leur site Internet : http://bendixenandamandi.com/about

3. Le CIS (Centro de Investigaciones Sociologicas, Mexico) présenté comme « partenaire scientifique » pour ce sondage n’est non plus lié à aucune université. Il s’agit aussi d’une entreprise privée qui répond à des commandes extérieures.

4. http://www.acrimed.org/article3196.html

5. http://blogs.mediapart.fr/blog/jean...

6. http://tempsreel.nouvelobs.com/mond...

7. Voir la question 53 : http://bendixenandamandi.com/wp-con...

8. Voir la note méthodologique : http://bendixenandamandi.com/wp-con...

9. Voir les questions 63 et 64 : http://bendixenandamandi.com/wp-con...

10. Qui plus est sachant qu’une enquête « test » aurait été réalisée plus tôt. Voir la méthodologie :http://bendixenandamandi.com/wp-con...

11. The Washington Post évoque le chiffre de 61% de refus, voir ici :http://www.washingtonpost.com/world... Comment s’assurer que ces ménages qui ont refusé ne dénonceront pas les sondeurs ? Comment s’assurer, également, que les 39% restants sont représentatifs de l’ensemble de la population ?

12. Voir la question 31 : http://bendixenandamandi.com/wp-con...

13. Les hypothèses suivantes sont plausibles : l’échantillon a été beaucoup plus petit que 1200 ménages ; le sondage a pu être réalisé de façon non aléatoire ou auprès de Cubains expatriés ; certains résultats ont pu être réarrangés ; le sondage a aussi pu être inventé de toute pièce.

14. Un verbatim est un extrait d’entretien transcrit mot pour mot.

15. Les USA mettaient en place l’embargo sur Cuba en février 1962.

16. Il avait atteint 18% d’opinions favorables !

17. http://www.lesechos.fr/politique-so...

18. Voir les questions de 32 à 43 : http://bendixenandamandi.com/wp-con...

19. Voir les agissements de la NED (National Endowment for Democracy) :http://www.michelcollon.info/Hong-K...

Source : Journal de Notre Amérique n°3, Investig’Action, Avril 2015.

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B
On peut en déduire que ce sondage n'a jamais existé sauf dans les officines.
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