L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
La confédération syndicale britannique TUC a mis en garde le premier ministre, David Cameron, contre la remise en cause de droits sociaux que ce dernier cherche à renégocier avec Bruxelles. Réunis en congrès du 13 au 16 septembre à Brighton, les syndicalistes anglais ont voté un texte menaçant d’appeler à voter pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE lors du référendum qui sera organisé d’ici 2017.
La direction du TUC est traditionnellement pro-européenne ; les syndicats affiliés qui, comme le RMT (transports), militent pour la sortie de l’UE sont rares. Cela ne donne que plus de poids à la menace. L’un des dirigeants du syndicat Unite, Steve Turner, a ainsi déclaré : « nous espérons que les efforts de Cameron pour affaiblir les droits des travailleurs échoueront. Mais si tel n’est pas le cas, nous avertissons le premier ministre : vous perdrez les suffrages de nos membres », car ceux-ci voteront Non, c’est-à-dire refuseront que le pays reste au sein de l’Union..
Mauvaise nouvelle donc, pour le chef du gouvernement. Celui-ci souhaite négocier certains changements dans les rapports avec Bruxelles, et s’en prévaloir ensuite pour une campagne en faveur du Oui. Or les sondages montrent pour l’heure une dynamique favorable au Non, l’un d’entre eux donnant même une avance (51%-49%) en faveur de ce dernier.