Un cran de plus à la ceinture du PEUPLE GREC ! La « gauche radicale » SYRIZA pousse le bouchon encore plus loin !
En Grèce, «encore un effort» pour satisfaire les créanciers ?
Alors que se tenait ce lundi (9 mai 2016) un Eurogroupe consacré à la Grèce, le Premier ministre Aléxis Tsípras a fait voter la veille plusieurs réformes pour satisfaire les créanciers. Non sans provoquer le mécontentement populaire exacerbé par six ans d'austérité stérile.
Regarder la télévision grecque ces derniers jours ressemble assez à l’expérience hypnotisante qu’on ressent parfois devant une machine à sous : les chiffres défilent en cascade, et il faut être très rapide pour les retenir avant d’évaluer à l’aide d’une calculette les pertes (les gains sont illusoires) à venir suite aux nouvelles réformes votées au forceps par le gouvernement grec d’Aléxis Tsípras à la Vouli (le Parlement grec) dans la nuit de dimanche.
Au final, il en ressort qu’un futur retraité grec quel que soit sa volonté de «gagner plus» pendant sa vie professionnelle ne pourra pas espérer, pour ses vieux jours, plus de 2372 euros mensuels, le plafond maximum fixé par les nouvelles réformes adoptées. Un couple avec deux enfants qui se serraient déjà la ceinture avec seulement 950 euros cumulés par mois, ne sera plus exempté d’impôts (seuls les couples avec trois enfants sont désormais exemptés s’ils gagnent moins de 9545 euros par an), la nouvelle limite de l’exemption étant abaissée à 8636 euros par an, soit...719 euros mensuels. Et tout ça, sans compter la hausse des cotisations de 0,5% pour les employeurs mais aussi les employés, ou encore l’augmentation du taux d’imposition sur les bénéfices des petites entreprises (majoritaires en Grèce) qui passe de 26 à 29%.
Et ensuite ? «C’est loin d’être fini, il y aura d’autres mesures», prévenait en substance ce lundi matin le quotidien grec Ta Nea, en affichant à sa une, les mines dépitées et vaguement inquiètes d’une brochette de Grecs aux tempes grisonnantes sous un titre implacable : «Otages de l’austérité de Syriza».
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En Grèce, "encore un effort" pour satisfaire les créanciers ?
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