COLOMBIE : une communiste française dans les rangs des FARC
Originaire de Montpellier, Nathalie Mistral s'est engagée au début des années 2000. Elle voulait «vivre la révolution». Dans la perspective des accords de paix avec le gouvernement colombien, elle aimerait rester dans le Choco, au nord-ouest du pays, pour «participer à la construction de territoires de paix».
Elle s'appelle Nathalie Mistral. Du moins c'est son nom de guérillera. On ne sait ni son vrai nom, ni son âge. Mais elle a longuement détaillé sur Radio France International les raisons de son engagement au sein de la guérilla colombienne des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) qui est en train de négocier un accord de paix à La Havane avec le gouvernement. Ces négociations devraient se conclure dans les semaines, voire les jours qui viennent.
Elle «voulait vivre la révolution». Elle s'est engagée dans le front 57, dans la région du Choco dans le nord-ouest du pays, au début des années 2000. «J'étais travailleur social à Montpellier avec les gens qui vivent dans la rue, raconte Nathalie Mistral. J'étais syndicaliste et communiste. J'avais le sentiment de jouer le flic gentil. Alors j'ai voulu participer à une vraie révolution et je suis partie chez les zapatistes du Chapas au Mexique.» Mais elle est déçue par le manque de vision politique et trouve le discours du sous-commandant Marcos plus poétique que politique. En 2001, elle décide, avec un ami, de partir en Colombie. «Je voulais juste apporter mon aide, participer sans idée au départ d'entrer dans les Farc.»
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Colombie : une Française dans les rangs de la guérilla des Farc
Originaire de Montpellier, Nathalie Mistral s'est engagée au début des années 2000. Elle voulait "vivre la révolution". Dans la perspective des accords de paix avec le gouvernement colombien, e...