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Les TROIS piliers du CAPITAL
Gattaz, Valls, Hollande, Berger
À l’heure où les luttes s’intensifient contre la loi El Khomri, les soutiens les plus fervents du capital interviennent chacun à leur tour et autant qu’ils le peuvent dans tous les médias (tous détenus par de grands groupes capitalistes) pour cracher leur haine sur les travailleurs en lutte.
Trois piliers du capital s’entendent comme larrons en foire pour poursuivre et accentuer la politique actuelle : le patronat capitaliste dicte ses ordres, l’État à son service les exécute, et les dirigeants de la CFDT s’opposent farouchement à toute action revendicative.
- Le MEDEF qui représente les multinationales françaises se répand en insultes multiples contre les travailleurs et les syndicats qui revendiquent de meilleurs salaires, des emplois, de meilleures conditions de vie et de travail. Gattaz va même jusqu’à traiter les travailleurs de « voyous », de « terroristes » ! Cela nous rappelle que les mêmes propos ont été tenus par les représentants du patronat français en 1936 lors des grandes conquêtes ouvrières, faisant dire à la bourgeoisie française « plutôt Hitler que le Front populaire », choix assumé par la suite.
-Le gouvernement et ses alliés totalement à la solde du patronat capitaliste dont il applique tous les ordres, est sérieusement mis en difficulté par le mouvement social actuel. Il tente de réduire les luttes actuelles à un simple combat entre Martinez et Valls alors, qu’il s’agit d’un énorme affrontement entre la politique gouvernementale et la lutte des travailleurs pour des revendications justes. Le gouvernement parle de « radicalisation, voire même de « nostalgie du communisme » pour essayer de faire peur aux salariés et au peuple.
- Les dirigeants de la CFDT, défendent avec acharnement la loi El Khomri qui casse le code du travail. La CFDT emboîte le pas au Medef et au gouvernement pour insulter les travailleurs en lutte, traite le mouvement social « d’hystérique » et compare les travailleurs du Livre à l’extrême-droite suite à un mouvement de grève dans la profession. La CFDT est évidemment soutenue par tous les dirigeants des multinationales qui la qualifient de syndicat « responsable » avec qui le «dialogue social est serein ».
Il est temps de mettre un terme à tout cela, les travailleurs se mobilisent, les luttes sont très nombreuses, la lutte des classes apparaît comme évidente, ce qui était nié par toute la classe politique et syndicale, ça l’est moins aujourd’hui, c’est ce qui fait peur aux tenants du capital.
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