Cinéma Le Balzac (PARIS 8ème) - Quinzaine du Cinéma Yiddish
En partenariat avec Lobster films que dirige Serge Bromberg, à l'occasion de la sortie du coffret Trésors du cinéma yiddish qui inclut le film Nous continuons produit par l’UJRE, nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir trois films emblématiques du cinéma yiddish, dans une version inédite, admirablement restaurés par Lobster Films. La projection de Mir kumen on sera précédée d'un concert exceptionnel de Talila, celle de Tevye le Laitier d'un mini-récital de Michèle Tauber. La projection du Dibbouk sera suivie d'un débat avec Samuel Blumenfeld, chroniqueur cinéma au journal Le Monde.
PAF : 10 euros par séance ou 20 euros les 3 à la caisse
du cinéma Le Balzac
1 rue Balzac 75008 PARIS
DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2016 (11:30 - 13:30) – Mir Kumen On – Film d'Aleksander Ford (1935).
Projection précédée d'un concert exceptionnel de TALILA.
Tourné à la demande du Bund, ce film décrit à la fois la modernité des installations de l'établissement Vladimir Medem qui accueille les enfants juifs défavorisés et les difficiles conditions de vie de la classe ouvrière juive. Lieu d’éducation atypique, l'établissement est resté ouvert jusqu’à la déportation du personnel et des enfants à Treblinka en 1942.
Invisible dans sa version d’origine depuis la guerre, vous pourrez redécouvrir Mir kumen on dans sa beauté originelle, grâce à une prestigieuse coopération internationale entre le MoMA (New York), la Deutsche Stiftung Kinemathek (Cinémathèque de Berlin) et la Filmoteka Narodowa (Cinémathèque de Pologne), grâce au travail de collecte, de conservation et de restauration de Lobster films.
LUNDI 28 NOVEMBRE 2016 (20:30 - 23:03) – Der Dibbouk – Film de Michal Waszyński (1937) d’après la pièce de Sholem Anski.
Filmé à Varsovie avec Lili Liliana dans le rôle de Leah, Leon Liebgold dans celui de Hannan, Avrom Morevski dans celui du rabbin Azrael Ben Hodos, Der dibbouk est noté chez les historiens du cinéma pour le caractère frappant de la scène du mariage de Leah, tournée dans le style de l'expressionnismeallemand. Le film est considéré comme un des plus beaux en langue yiddish.
Présentation et débat avec Samuel Blumenfeld, chroniqueur cinéma au journal Le Monde et auteur d’une biographie sur Michal Waszynski.
DIMANCHE 4 DECEMBRE 2016 (10:30 - 12:30) – Tevye le laitier
10:30 Brunch amical – 11:00 Mini-récital de Michèle Tauber – 11:30 Projection du film Tevye le laitier (Tevye der milkhiker) de Maurice Schwartz (1939) d'après l'œuvre de Cholem Aleikhem, immortalisée par la comédie musicale Un violon sur le toit : Laitier dans l'Ukraine russe au début du XXe siècle, Tevye vit avec sa femme Goldie, sa fille veuve Tseytl et ses deux enfants, et sa fille cadette, Khave, célibataire. Celle-ci est courtisée par Fedya, un goy, fils d'un fonctionnaire du gouvernement local. Tevye tente de la prévenir contre un mariage en dehors de sa foi… mais Fedya est persuasif aussi. Que va décider Khave, comment Tevye réagira-t-il ? Et quand le tsar déclenchera un pogrom, les amis de Tevye viendront-ils à sa défense? Est-ce que l'obstiné Tevye peut réconcilier son cœur et sa tradition? « D'autre part... »