Les MILLIARDAIRES empochent et les PROLÉTAIRES décrochent
Les emplois implosent alors que les profits explosent.
On s’étonne d’apprendre que le mode de production capitaliste est en crise systémique depuis le krach boursier de 2007-2008. La reprise promise se fait attendre disent les cambistes. Pourtant, les profits sont en hausse – à des niveaux records – alors que le taux d’activité de la main d’œuvre est en baisse – à des niveaux records. Faut-il en conclure que la reprise est réelle pour les riches et que la disette est concrète pour les salariés ? Examinons quelques chiffres de France ayant valeur d’exemples.
En deux ans, en France, 407 usines ont fermé (2014-2015), hécatombe qui rempile sur la destruction de 1,4 million d’emplois en 25 ans. En contrechamps, en 2017 les «Resto du Coeur» ont accueilli 926 000 personnes et distribué 136,5 millions de repas dans 2112 centres et antennes, apportant leur aide à 30 500 nourrissons de moins de 12 mois; indice flagrant de la paupérisation de la population. (1)
Aujourd’hui la France compte 6 612 700 chômeurs et travailleurs occasionnels précarisés, auxquels il faut ajouter 4 800 000 chômeurs invisibles qui ne sont pas comptabilisés dans les statistiques officielles. Au total, on dénombre plus de 11 millions de chômeurs sur l’hexagone et autant de pauvres (11 millions). (2)
En apparence les profits explosent !
En 2016, 55,7 milliards d’euros ont été distribués sous forme de dividendes aux actionnaires du CAC 40. Une somme proche du record atteint en 2007 qui était de l’ordre de 57,1 milliards d’euros. Un montant important, en hausse de 32 % par rapport à celui de 2015. Près de la moitié des dividendes ont été versés aux investisseurs étrangers qui détiennent 45 pour cent du CAC 40. Pour ceux qui ne l’aurait pas compris, c’est ça l’impérialisme économique, des actionnaires et des capitaux qui fusionnent et s’entrecroisent, indifférent aux frontières nationales et qui attestent que l’euro et l’Union européenne sont là pour rester, ou alors, le mode de production capitaliste devra être terrasser. Mieux : Les dividendes ont augmenté plus vite en France qu’aux États-Unis ou dans le reste de l’Europe. Ainsi en Allemagne les «coupons» ont rapporté 6,9 % seulement, alors qu’en France, le taux grimpait à 11,8 % en un an. (3)
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LES MILLIARDAIRES EMPOCHENT ET LES PROLÉTAIRES DÉCROCHENT (la crise économique perdure)
Bibeau.robert@videotron.ca Éditeur http://www.les7duquebec.com Les emplois implosent alors que les profits explosent. On s'étonne d'apprendre que le mode de production capitaliste est en crise ...