Violence et lâche agression contre deux fonctionnaires de POLICE à Champigny-sur-Marne (94) : Le COMMUNIQUÉ du MAIRE

Lundi 1er janvier 2018
Christian Fautré, pour le Maire empêché
Dans les faits rapportés par les instances officielles du département, 27 véhicules auraient été détériorés ou incendiés dans le Val de Marne, dont trois à Champigny, pendant la nuit du réveillon du 31 décembre.
Parallèlement, nous apprenons peu à peu les éléments précis de l’incident qui s’est déroulé pendant la nuit du 31 décembre dans un hangar de la rue Benoit Frachon, et qui a donné lieu à des échauffourées et à l’agression violente de fonctionnaires de police.
Ma première pensée va bien sûr aux agents qui agissaient normalement dans le cadre de leur mission de sécurité publique. Nous leur adressons toute notre solidarité.
Il semble également que deux personnes du public aient été blessées, sans que l’on sache si elles ont elles-mêmes été victimes des échanges.
Il est déplorable qu’une telle issue ait pu suivre cette soirée, apparemment organisée sur les réseaux sociaux, non maîtrisée, et qui a amené de nombreux jeunes non Campinois et au-delà du Val de Marne, sur place.
C’est sans doute ce qui peut expliquer en partie le débordement qui a eu lieu, plusieurs centaines de jeunes ayant été refoulés à l’entrée et s’étant défoulés par la suite sur des véhicules stationnés sur la voie publique.
Les images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent la violence des faits et la lâche agression dont ont été victimes deux fonctionnaires de police. C’est inacceptable.
Nous avons demandé aux autorités policières et à la préfecture du Val de Marne de tout mettre en œuvre pour faire la clarté, pour comprendre comment une soirée de ce type peut être organisée dans un local qui semblait inadapté et sans autorisation, sans doute sans conditions de sécurité réunies, et qui aurait pu tourner encore plus au drame.
La Ville de Champigny de son côté va suivre de très près le statut des locaux, des procédures de déclaration qui n’auraient pas été suivies par le propriétaire des lieux, et agir en conséquence. La multiplication des soirées lancées sur les réseaux sociaux nécessite aussi une plus grande vigilance pour laquelle nous demandons la coopération des services de l’Etat dans le département.
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