Défendre la SOUVERAINETÉ NATIONALE contre la « souveraineté européenne » est un combat de CLASSE [par Jean LÉVY]
Par Jean LÉVY
Dans la bataille que nous menons pour la souveraineté de la France, nous, militants se réclamant du communisme, nous nous heurtons à l'incompréhension d'amis, de camarades. Pour nombre de ceux-ci, les « souverainistes » que nous sommes défendraient des thèmes « nationalistes », et notre combat, de ce fait, rejoindrait celui de la droite. Ce qui, à leurs yeux, disqualifierait notre lutte.
Ne nous y trompons pas : l'argument fait mouche. Et il peut conduire à cette condamnation sans appel de « rouge-brun ». Ce qui nous conduit à mener une guerre sur deux fronts, réduisant ainsi notre capacité de rassembler les souverainistes.
Face à cette situation, deux attitudes sont à rejeter : minimiser l'impact de la critique venant de « l'extrême-gauche » ou à l'inverse, mener contre les camarades qui la portent de bonne foi une guerre qui refoule ceux-ci dans le camp adverse.
Puisqu'il y a divorce dans le camp populaire, développons une campagne idéologique d'éclaircissement susceptible de gagner à nos arguments ceux qui en doutent.
Revenons au thème du souverainisme, ou plus précisément, de la souveraineté.
Jusqu'en 1789, la souveraineté, en France, relevait de la seule autorité de la monarchie, du roi en particulier. La Révolution a mis à bas cette construction idéologique en transférant la souveraineté au peuple. Les sans-culottes, les manants d'hier, ont ainsi ravi la souveraineté aux nobles, à l'oligarchie monarchique. Certes, dans les faits, le rapport de classe de l'époque a limité le transfert de cette souveraineté à la seule bourgeoisie, les « manouvriers » se chiffrant alors à 600.000 sur une population de 26 millions d'habitants.
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