Préparation du 52e congrès de la CGT : une contribution au DÉBAT de Jean-Pierre Page (*), ancien dirigeant confédéral
Vous lirez ci-dessus un texte pour le débat dans la perspective du 52e Congrès de la CGT qui se tiendra en mars 2019 à Dijon (Côte d’Or).
Il évoque le rôle et la place du syndicalisme aujourd'hui, celui de la CGT, ses perspectives, sa place, son rôle !
Il est aussi une réponse aux propos insultants et caricaturaux de Jean-Marie Pernot, chercheur à l'IRES (Institut de recherches économiques et sociales) ancien secrétaire général de la fédération des finances CFDT, à mon texte « internationalement ou en est la CGT ? ».
Jean-Pierre Page
52ème congrès de la CGT : Etre ou ne pas être ?
1 - Faire un bilan !
2 - Se réapproprier la CGT !
3 - Apporter des réponses aux questions qui se posent !
4 - Débat respectueux et ingérence !
5 - Idéologie et dogmatisme ?
6 - Un syndicalisme CGT du 21e siècle !
INTRODUCTION :
« Le 52e congrès de la CGT va-t-il ( enfin? ) permettre de débattre des causes véritables de cette torpeur qui s’est abattue sur le syndicalisme français.
Pourtant, un contexte national et international aux enjeux inédits impose à celui-ci le besoin de se hisser à la hauteur de ce qu’exige cette nouvelle période ! Elle n’est pas sans risques mais aussi sans opportunités ! C’est ce que viennent de démontrer les métallos allemands ! Toute la CGT se doit de prendre la juste mesure de ces défis et assumer les responsabilités qui sont les siennes ! Le prochain congrès confédéral de 2019 à Dijon le permettra-t-il ? Telle est la seule question qui vaille. ! »
CONCLUSION-RÉSUMÉ :
« Un syndicalisme CGT du 21e siècle se doit d’ouvrir une perspective différente que celle qui fonctionne et a dominé jusqu'à présent. Pour la CGT cela ne saurait signifier un affadissement, ou une dilution de ses principes, ou une prise de distance avec son histoire.
Cela exige de faire valoir une analyse de classe conséquente face à la crise systémique de la mondialisation capitaliste. Un syndicalisme de classe capable d’expliquer les raisons des tensions internationales et de ne plus se réfugier dans l’apparence des choses, la superficialité et l’air du temps. C’est dire, ce que doit être le rôle de la CGT et par conséquent les responsabilités qu’elle se doit d’assumer, et devra de toute façon assumer dans l’avenir, si elle veut utilement être à la hauteur de ce qu’attendent d’elle les travailleurs en France et dans le monde. »
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(*) Jean-Pierre Page a travaillé à Air France, il a été secrétaire général de l’Union départementale de la CGT du Val de Marne (1979-1990), membre de la commission exécutive confédérale de la CGT (1981-2000), responsable du département international de la CGT (1991-2000). Il est l’auteur de plusieurs livres dont « Camarades, je demande la parole ». Investig’Action éditions, 2016
LE TEXTE INTÉGRAL DE LA CONTRIBUTION EN LIEN CI-DESSOUS :