L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Les « gaullistes » qui rejoignent Macron ne savent pas ce qu’ils font. Le président est l’antithèse du général. Quand De Gaulle avait « une certaine idée de la France », Macron en a une de la finance. Un rappel à l’ordre gaullien du plus vieux mouvement de jeunes gaullistes, l’Union des Jeunes pour le Progrès (UJP).
Se dire gaulliste à vingt ans n’est pas facile. De Gaulleest mort en 1970 et le terme « gaulliste » en lui-même peut paraître dépassé. Ce qui est incontestable, en revanche, c’est que l’héritage de la droite française, depuis la Seconde Guerre mondiale, a été façonné par la personne et la pensée du père de la Ve République. Si être gaulliste peut sembler désuet en 2018, il est urgent d’être gaullien, c’est-à-dire de concevoir l’action publique principalement au travers du prisme de la préservation de la souveraineté nationale et de la préoccupation d’une nécessaire solidarité nationale.
Macron, une certaine idée de la finance
Aujourd’hui, l’Union des Jeunes pour le Progrès (UJP), mouvement de jeunesse fondé en 1965 à la demande du général de Gaulle, est considéré comme le gardien du « gaullisme social ».