L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Ce qui n'est pas simple dans un combat pour une vérité minimale, un "traitement" journalistique équilibré, c'est que nous avons aujourd'hui face à nous, des hommes et des femmes "de gauche". De plus en plus nombreux, et qui défendent les thèses forgées à Washington. Un document diplomatique secret, publié par Richard Labévière, indique que l'OTAN a donné l'ordre, comme s'il en était besoin, de "dramatiser la situation à la Ghouta". Consignes entendues par ceux qui, aujourd'hui, tirent à balles à blanc sur "Le Média".
De l’école il me reste quelques souvenirs fondamentaux. Ainsi l’eau bout à cent degrés, la boussole indique le nord, le chameau blatère, le mètre étalon en platine iridié digère son avoine au Pavillon de Breteuil et la phtaléine du phénol est un révélateur. Le révélateur ? Parlons en puisque « Le Média » vient d’être trempé dans un bouillon de phtaléine, et que ça révèle, ça révèle ! Pire qu’un article de Plenel, ce qui n’est pas peu dire. Oui mais quoi ? Eh bien la vraie nature des bons apôtres qui protestent et se dé-socio-alisent du « Média », au prétexte que son correspondant à Beyrouth, Claude El Khal, a refusé de passer des images de la Ghouta en Syrie, renvoyant dos à dos les propagandistes des deux camps. Et, pour avoir très longtemps respiré la poudre du Moyen Orient, je pense qu’il a eu raison.