Le « péril protectionniste » menace : l’UE est prête à « réagir fermement »
Par Fabien RIVES
Jeudi 1er mars, Donald Trump a annoncé une taxe de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium. Cette déclaration s’inscrit dans son programme protectionniste. Le locataire de la maison blanche cherche en effet à relancer l’industrie sidérurgique de son pays.
Alors que l’an passé, les Etats-Unis ont connu leur plus haut déficit commercial de la décennie (évalué à 566 milliards de dollars pour l’année 2017), l’initiative du président américain vient confirmer le slogan « America first », un des axes majeurs de sa campagne présidentielle. Par définition, le protectionnisme consiste à mener une politique économique dans le but de protéger les producteurs locaux contre la concurrence des fabricants étrangers.
L’annonce de Washington a immédiatement fait réagir nombre de ses partenaires commerciaux, dont l’Union européenne. En marge d’une réception à Hambourg vendredi 2 mars, après avoir brandi la menace d’une réaction ferme, Jean-Claude Juncker a évoqué une potentielle contre-offensive douanière sur des marques américaines telles que Harley-Davidson, Levi’s ou encore sur le Bourbon (dans ce dernier cas, un vrai crève-cœur pour Jean-Claude, si l’on en croit les mauvaises langues).
Dans cette « escalade des tensions », Donald Trump s’est quant à lui fendu d’un nouveau tweet dans lequel il a menacé de « simplement taxer les voitures européennes » si Bruxelles souhaitait entraver « le business des compagnies américaines en Europe » !
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