Garantir le maintien du POUVOIR D’ACHAT : une vraie réforme que ne fera pas Emmanuel Macron…
Comme le rappelle régulièrement le centre de recherche et des coûts (CERC), un fort sentiment de régression du pouvoir d’achat prédomine depuis de nombreuses années dans la population française car la légère hausse du salaire net moyen est largement inférieure à la perte nette due à l’inflation.
Se loger, se nourrir, s’habiller, s’acquitter de ses factures d’électricité, gaz et eau, carburant, assurances obligatoires, impôts, forfaits Sécurité sociale, timbres, etc., l’addition est de plus en plus lourde en fin de mois…
Après la suppression de Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les familles les plus riches (près de 5 milliards d'euros) et la mise en place d’une taxe allégée sur les revenus financiers (près de 4 milliards d’euros), Emmanuel Macron tente d’utiliser la bonne vieille technique de communication qui consiste à présenter notamment la disparition prochaine de la taxe immobilière comme un élément important d'une hausse du pouvoir d’achat pour l'ensemble des Français.
Mais cette dernière mesure qui va s’appliquer sur trois ans et qui ne concerne qu'une partie des citoyens est loin de compenser la perte du pouvoir d’achat liée à toutes les autres mesures prises. Après la baisse de 5 € des APL pour les ménages modestes, l’augmentation de 1,7 point de la CSG (+ 25%) pour une majorité de retraités, la réduction des dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’Etat qui asphyxie les collectivités territoriales (ce qui contribue à rendre impossible la mise en œuvre des aides sociales et de solidarité), l’explosion des impôts indirects et taxes de toute sorte (65% du total des recettes fiscales de la France !), le gouvernement crée lui-même les conditions de la baisse du pouvoir d’achat des salariés et retraités [...]
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