Encore une fois sur la SITUATION ITALIENNE : sortir des VIEUX SCHÉMAS
Le peuple italien calomnié n'a pas voté pour des fascistes mais contre la ruineuse politique d'austérité de l'Union Européenne
Par Denis Collin
Dans Libération, le principal représentant de l’opposition à Macron est interrogé, à la veille de la journée dite de « marée populaire » du samedi 26 mai. Au détour d’un long entretien sur lequel il faudrait revenir en détail, on lui pose cette question : « Comment analysez-vous l’alliance entre la Ligue et le Mouvement Cinq Etoiles, en train de prendre le pouvoir à Rome ? » Réponse du président du groupe LFI : « C’est une catastrophe. Cette calamité porte de forts relents d’extrême droite, comme le montre l’interdiction faite aux francs-maçons d’entrer au gouvernement. Le contenu de leur ligne économique est clairement de droite : réduire l’impôt sur le revenu à une flat-tax à 10 % ou à 20 %. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils ont pris le pouvoir. La bonne, c’est qu’on va pouvoir les affronter mieux qu’auparavant ».
On reste interdit devant cette réponse qui voit l’insoumis en chef prendre sa place dans le concert des forces qui veulent empêcher à tout prix que soit respectée la volonté du peuple italien. Mélenchon veut donc affronter cette « catastrophe », cette « calamité » qui « porte de forts relents d’extrême droite ». Dans cette bataille contre l’alliance Salvini-Di Maio, il y a déjà beaucoup de monde : Bruno Le Maire, Pierre Moscovici, les dirigeants allemands et français, la presse du capital et quelques autres encore. Et Mélenchon, de façon tout à fait incompréhensible vient brouiller les cartes et apporter un soutien indirect aux dirigeants européistes de la caste en Italie et en Europe [...]
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