GRAPUS: une des plus intéressantes pages de l'histoire du graphisme en France.
Pierre Bernard & Grapus, « graphisme d’utilité publique », 1942/2015
En novembre dernier, Pierre Bernard cassait sa pipe, sa plume, son crayon de couleur et ses mille autres moyens d'expression. Il était né 73 ans plus tôt, à Paris. Il est forcément parti trop tôt, laissant derrière lui, via Grapus, l'une des plus intéressantes pages de l'histoire du graphisme en France.
Nous allons essayer de vous conter (en partie) cette histoire, celle de Grapus et celle de Pierre Bernard. Je précise en partie, car il semblerait bien vain de définir avec précision la trajectoire "bordélique et protéiforme" de Grapus, et encore plus la place de Pierre Bernard au sein de cette aventure collective. La seconde partie de l'article traitera plus spécifiquement de son parcours individuel à travers l'Atelier de Création Graphique.
(Cet article s'inscrit dans notre série de portraits "Les grands noms du design graphique".)
Les années de formation
Formé aux Arts déco, il cofonde à la fin des années 1960 le collectif Grapus avec ses amis de promo François Miehe, Gérard Paris-Clavel, Jean-Paul Bachollet et Alex Jordan. Cette fine équipe aura totalement réinventé le “graphisme d’utilité publique” en l'espace d'une vingtaine d'années, créant collectivement des milliers d'images engagées, enragées, drolissimes, puissantes, poétiques [...]
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Grapus se retrouve le couteau entre les dents