Larguer les amarres pour ROMPRE avec l’européisme (Le point de vue du Parti de la démondialisation - PARDEM)

On aurait rêvé en ce mois de mai 2018 qu’un grand vent crée l’événement et génère une mobilisation sociale large, populaire et durable pour barrer la route de Macron, agent zélé de l’eurolibéralisme. Raté. On est resté au port. Le vent n’a pas soufflé. Pas étonnant puisque les causes de l’austérité et de la destruction de l’Etat ne sont jamais mises en question. Invisible le rôle de l’Union européenne, alors même que la réforme de la SNCF est indispensable à l’ouverture à la concurrence, fin 2018. Une poutre dans l’œil, une paralysie partielle du cerveau privent les « mouvements sociaux » de leur capacité potentielle à analyser le contexte social, politique et économique et à agir en conséquence.
Après plusieurs mois de grève des cheminots, les manifestations des fonctionnaires, celle du 1er mai, les mobilisations des salariés de Carrefour, l’initiative de F. Ruffin « la fête à Macron », le 5 mai, celle de la « Marée populaire », le 26 mai, qui associait CGT, Solidaires, FSU, FI, PCF, NPA, et moultes associations dont Attac, que penser de la situation ?
Gouvernement inflexible, qui applique avec ardeur la liste des réformes prescrites par l’Union européenne via des traités, des directives et ses recommandations semestrielles ; organisations syndicales affiliées à la CES, engluées dans leur européisme pathologique, dont la CGT n’est pas exempte ; associations « citoyennes » dont le raisonnement est amputé par l’eurobéatitude et l’incapacité à penser le réel, la nation, la souveraineté : rien n’a bougé !
Le vent n’a pas soufflé
Pas étonnant puisque les causes de l’austérité et de la destruction de l’Etat ne sont jamais mises en question. Invisible le rôle de l’Union européenne, alors même que la réforme de la SNCF est indispensable à l’ouverture à la concurrence, fin 2018.
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