SUPPRIMER les pensions de réversion des veuves et veufs ? AU CONTRAIRE : les associations de retraités lancent un appel pour les renforcer (TRIBUNE)
À la mort d'une personne, son époux ou son épouse qui lui survit peut se voir reverser une partie de la retraite du défunt : c'est ce qu'on appelle les pensions de réversion. Le veuf ou la veuve d'un ou une salarié(e) du privé peut par exemple toucher, sous conditions, 54% de la pension de son ancien conjoint. En tout, 4,4 millions de personnes en bénéficient en France et touchent, en moyenne, 499 euros par mois, selon la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares).
Le dispositif coûte au total 36 milliards d'euros par an. Mais "doit-on [le] maintenir ?" C'est la question posée dans un document du Haut Commissariat à la réforme des retraites, consulté par l'AFP, puis sous une autre forme sur la plateforme en ligne de "grande consultation citoyenne". Ce "n'est pas la question", a répliqué Agnès Buzyn, mais "il n'y a rien d'exclu".
Au Sénat jeudi 21 juin 2018, la ministre des Solidarités et de la Santé a expliqué que les pensions de réversion devaient selon elle être "harmonisées" et "remises à plat". Ce débat inquiète les associations de défense des retraités, qui militent pour une harmonisation par le haut, plutôt que par le bas, des pensions de réversion, essentielles selon eux pour permettre aux veufs et veuves de vivre dignement. Leurs représentants s'expriment ici librement.
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