AMÉRIQUE LATINE : Le castro-chavisme est une peur fabriquée par la presse occidentale
Interview d'Oliver Stone par Laura Campos Encinales, journaliste à SEMANA. 11 novembre 2017.
En hommage au Président Hugo Chavez pour le 64° anniversaire de sa naissance.
SEMANA: votre cinéma, comme aucun autre, reflète la politique et le pouvoir du XX° et du début du XXI° siècle et est, en plus, extrêmement polémique. Pourquoi ?
Oliver Stone: C'est très simple : je ne suis pas d'accord avec la politique étasunienne et je le dis clairement dans les films. Pour cela, je me focalise sur les situations qui mettent en évidence l'hypocrisie de la politique étrangère de mon pay
SEMANA: On critique votre admiration pour Fidel Castro et Hugo Chávez et la façon dont vous remettez peu Poutine en question dans votre dernier documentaire, « Conversations avec Poutine » (2017). Un réalisateur ne devrait-il pas être neutre ?
Oliver Stone: Le problème n'est pas que je sois neutre ou pas, le problème est que les gens qui critiquent mon travail, généralement, ne le voient pas. Alors, comment pouvons-nous avoir une discussion intelligente ? Ni mon documentaire sur Castro, « Comandante » (2003) ni celui sur Poutine ne sont arrivés sur les grandes chaînes de télévision aux Etats-Unis : tous 2 ont été diffusés sur la câble, c'est à dire que la plupart des gens ne les ont pas vus et ne les verront pas. Dans ce pays, qui sans doute a eu une conscience, il n'y a pas d'espace pour de telles réflexions. Et pour parler de la presse parce qu'il n'y en a pas.
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