LUTTES et paysage syndical
Le printemps 20018 se termine et les médias aux ordres se réjouissent bruyamment des victoires de Macron. De fait, après l’avalanche de mauvais coups depuis plus d’un an (succédant à des décennies de travail préparatoire de sape antisociale), le mouvement social pourrait sembler KO debout et pour longtemps avec le passage en force de la casse de la SNCF et du statut des cheminots malgré la longue et forte lutte de ces derniers.
Pourtant, Macron, porte-flingue du Medef et de l’UE, n’a pas complètement atteint son objectif d’infliger une défaite totale, à la Thatcher, aux travailleurs de France et les luttes en bas sont toujours extrêmement nombreuses de même que le mécontentement dans les milieux populaires.
Et la période à venir, prolongeant les évolutions constatées ces derniers mois, pourrait bien redonner vigueur aux traditions gagnantes de syndicalisme de classe et de masse.
La question de l’indépendance syndicale
D’une part, l’opposition stérile syndicalisme/politique défendue par Mailly, Berger, le gouvernement, et même par Martinez dans une grande mesure, a été battue en brèche. Face à un pouvoir de guerre sociale, la nécessité d’opposer un front uni des progressistes et démocrates, qu’ils soient syndicalistes, militants d’une organisation politique ou membres d’une association, s’est même imposée sous l’impulsion des bases les plus combatives et a débouché sur plusieurs manifestations inédites depuis des années, à Marseille d’abord le 14 avril puis le 5 mai à Paris et le 26 mai dans tout dans le pays.
(…)
LA SUITE DE L’ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS: