Les écoles publiques de MARSEILLE entre les mains de multinationales
Par Michelle Olivier, SNUipp-FSU
A Marseille, un Collectif s’insurge contre le Partenariat Public Privé (PPP), modalité choisie par la mairie pour réaliser des travaux urgents dans une trentaine d’écoles vétustes.
Toute cette affairé est née d’un dossier, très illustré, du journal Libération, publié en 2016: Ecoles à Marseille: la honte de la République. Le tableau est très sombre : classes surchargées, murs décrépis, présence éventuelle d’amiante… Dans cette ville, la vétusté des locaux provoque régulièrement la colère des enseignants et des parents d’élèves.
En effet, pour les élèves, la situation est telle que des parents ont décidé de rassembler les certificats médicaux pour déposer un dossier à l’ARS . Une quinzaine d’enfants souffriraient de sinusites, bronchites et autres maladies respiratoires.
Des témoignages recueillis par les journalistes font état de murs couverts de salpêtre, de fenêtres qui ferment mal, de chauffage insuffisant en hiver … ou de températures extrêmes en été.
Pour remédier à cette situation, la mairie a fait le choix d’un financement pourtant déconseillé par la Cour des Comptes et le Sénat, mais aussi par la Cour des comptes Européenne.
Pour reconstruire en urgence (sur 6 ans) 34 écoles, alors que les 400 autres qui auraient besoin de travaux également devront attendre encore, ce mode de financement est inacceptable pour le Collectif, qui alerte sur ses conséquences, à savoir l’endettement de la population pendant plus de 25 ans pour rembourser ce pacte qui est estimé à un peu plus d’un milliard d’euros.
L’école n’est pas à vendre
Il faut dire que cette ville a pourtant déjà de l’expérience (amère) dans le domaine du PPP, avec son stade Vélodrome, dont le budget, estimé à environ 160 millions d’euros (…)
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L’école publique n’est pas à vendre !
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