Scandale aux élections à Vladivostok : la RUSSIE à l'épreuve de la normalisation de son système politique
Ce qui s'est passé hier au deuxième tour des élections du Gouverneur dans la région du Primorié (Vladivostok) rappelle les heures sombres d'une vie politique russe que l'on pensait définitivement dépassée : des manipulations grossières effectuées en urgence pour sauver, contre toute attente, le candidat de Russie Unie Tarassenko, porté à bout de bras par le Président envoyé encore une fois en première ligne. Le candidat communiste Ichenko, qui avait 8% d'avance à 75% du décompte des voix et restait devant à 99% se voit dépassé de 0,5% au petit matin après ce qui a ressemblé à une opération spéciale électorale en pleine nuit. La Russie est face à un choix existentiel : laisser de l'oxygène à une vie politique débutante et donc accepter de perdre le monopole ou préserver ce monopole pour imposer une politique socio-économique impopulaire, prenant alors le risque de véritables soulèvements populaires, à côté desquels 2011 semblera avoir été un jeu d'enfant.
Le scandale des élections à Vladivostok
Ce qui s'est passé cette nuit à Vladivostok est une honte. Deux candidats se partagent les voix des électeurs. D'un côté, le candidat Russie Unie (RU), Tarassenko, mis en place par le Président russe, avec toute le soutien médiatique, financier pour la région et technologique du Parti que cela implique. Malgré cela, il ne remporte pas l'élection au premier tour, ne dépasse pas les 46,56% et est suivi du candidat communiste (PC), Ichenko, à 26,63%.
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