L'URGENCE CLIMATIQUE est-elle un LEURRE ?
L'URGENCE CLIMATIQUE EST UN LEURRE
Un livre de François Gervais, physicien
Editions L’Artilleur - 304 pages – 20 euros
La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde. En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du " jour de la Terre ", pour l'horizon de l'an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l'espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis...
Sans oublier le cri d'alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013... Pour François Gervais, s'il y a une urgence, c'est celle de retrouver nos esprits... scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d'affirmer qu'il existe un " consensus " des chercheurs autour des questions climatiques.
Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.
***
Ce livre fait la synthèse d’un certain nombre de travaux scientifiques internationaux récents et montre que la situation climatique n’est pas celle que l’on veut à tout prix nous faire admettre.
Il explique en particulier pourquoi l'accroissement de 0,03 à 0,04 % du CO2 dans l'air depuis le début de l'ère industrielle profite grandement à la biomasse et aux récoltes. A ce titre, le bénéfice pour l'humanité est d’ores et déjà énorme. Par ailleurs, François Gervais utilise les mesures récentes pour montrer que la fraction de réchauffement liée aux activités humaines est noyée dans la variabilité naturelle. Un phénomène attesté par l'évolution imperceptible de sa signature dans l'infrarouge.
Le catastrophisme des modèles virtuels est infondé et l'urgence climatique est un leurre. Elle est pourtant source de politiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, assorties de menaces sur les fleurons industriels nationaux et d'une bulle financière qui enfle dangereusement.
« Cette fois, il n’y a plus de doute possible, les scientifiques sont unanimes : l’être humain dérègle le climat. » Combien de fois ces dix dernières années avons-nous entendu dire qu’un « consensus scientifique » vient enfin d’être établi sur cette question ? D’ailleurs le très officiel GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne vient-il pas de publier un rapport nous laissant le choix entre une catastrophe planétaire si l’humanité agit tout de suite pour sauver le climat, et la fin du monde, dans le cas contraire ? Pourtant, François Gervais, professeur émérite de l’université François Rabelais de Tours, et examinateur du rapport AR5 du GIEC entre 2011 et 2012, vient de publier un livre intitulé, « L’urgence climatique est un leurre » et montre que s’il y a consensus, c’est plutôt médiatique et politique que scientifique. Depuis sa dernière intervention dans nos locaux de Clichy en 2015, beaucoup d’arguments nouveaux ont été avancés pour justifier le climat de panique entretenu par le GIEC. Nous l’avons donc invité à revenir donner une conférence suivie d’un débat le 13 décembre 2018, pour lui permettre d’y répondre.