La lettre électronique de CUBA Coopération - Les nouveautés depuis le 15 novembre 2018 -
Comme dans la chanson : Non, Non, Non, et non le BLOCUS il n’est pas mort… car il sévit encore, car il sévit encore !!!
Titre du quotidien « Le Monde » de ce lundi : « La Société Générale paiera 1,34 milliard de dollars d’amende pour avoir violé l’embargo sur Cuba ». Je vous renvoie à la Brève de ce jour de notre ami Philippe Mano et à l’intégralité de l’article du Monde. Au passage, défense déplorable de ces banquiers qui « s’excusent et reconnaissent les manquements identifiés ». On qualifierait cela de carpette de la part de sociétés qui vivent (bien) de notre argent.
Ce que l’on peut ajouter c’est la nécessité de renforcer l’action pour en finir avec ces mesures qui continuent à faire tant de mal à la population cubaine et qui vont à l’encontre des intérêts de celle des États-Unis et qui nuisent aux relations entre l’ensemble des états, y compris le nôtre. Nous sommes tous concernés !
Quand il s’agit de santé, un pays comme Cuba doit être respecté.
Les médecins cubains sont rentrés et rentrent au pays en emportant dans leur cœur l’affection et la gratitude du peuple brésilien.
Par le sabotage du programme « Mais Médicos » (davantage de médecins) Jair Bolsanaro, le nouveau Président élu du Brésil, détruit non seulement la coopération que Cuba a apportée dans le domaine de la santé à ce peuple, mais aussi l’espoir, le droit à la vie des centaines de milliers de Brésiliens qui n’avaient jamais accédé à des services de soins primaires. Les humbles du plus grand pays d’Amérique Latine paient le prix de l’indolence et de la bêtise.
Il n’est donc pas surprenant que ces professionnels de la santé -ceux-là mêmes qui ont changé la réalité de zones, comme l’Amazonie, qui jusqu’en 2013 avaient été oubliées et définies alors pour l’accueil des professionnels de « Mais Médicos » critiquent et exigent du respect à ceux qui de toute évidence ont été incapables de tirer des leçons importantes.
Un jeune spécialiste cubain écrit à ce sujet : « Quiconque s’est battu pour la vie et a pleuré la mort d’une personne ou d’un enfant méritent le respect. Celui qui est allé au bout du monde, au fin fond du pays, là où on avait tant besoin de lui pour soigner les malades mérite le respect. Quiconque est loin de sa famille pour redonner sourire à un vieillard ou à un enfant mérite le respect. Il est absurde, que 66 pays dans le monde bénéficient du travail des médecins cubains et que vous (Jair Bolsanaro) veniez dire que nous sommes déguisés en médecins » « J’exige le respect pour mes collègues. Je demande le respect du libre choix de mon peuple. Je demande le respect des pauvres, de la médecine publique... »
Des déclarations sincères d’hommes et de femmes, professionnels de la santé, qui sont contraints par cette politique d’extrême droite qui se met en place dans le pays, de laisser sans services de santé des zones entières du Brésil, pour le plus grand malheur des populations pauvres.
Ainsi que nous nous y étions engagés, quelques mots sur la tournée intense et fructueuse du Président cubain Miguel Diaz Canel. Journées de travail intense et résultats fructueux dans plusieurs pays européens et asiatiques. Étapes officielles et accueil chaleureux de la délégation en Russie, en Chine, au Vietnam, en République de Corée, au Laos où elle a été reçue par les plus hautes autorités et où en outre Cuba a pu signer de multiples contrats commerciaux. À l’aller l’escale dans notre capitale a permis notamment au Président cubain de rencontrer et d’échanger avec notre Premier Ministre ainsi qu’avec la Directrice générale de l’UNESCO. Et au retour, le Président a pu effectuer à Londres une visite de transit au cours de laquelle il a notamment rencontré Philip Hammond, deuxième personnalité du gouvernement britannique.
Comme dans chacune de ses escales en Europe et en Asie, Miguel Diaz Canel et la délégation qui l’accompagnait a eu un entretien avec le personnel de l’ambassade cubaine dans le pays. Une manière de plus d’échanger avec les Cubains se trouvant dans les pays visités et de leurs expliquer les questions liées à l’actualité nationale, de s’enquérir de leur vie et de leur travail en dehors du pays.
Roger Grévoul
Président Fondateur de Cuba Coopération France
Codirecteur de la lettre hebdomadaire et du site de CCF
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