« Combat laïque–combat social, fédérer le peuple » ou ÉCROULEMENT de la gauche ?
Le 17 février 2019
Par Évariste
Rien ne va plus : le mouvement réformateur néolibéral frappe le monde du travail de plus en plus fort sur le plan démocratique, laïque, social et écologique et la gauche continue de s’écrouler. Le mouvement syndical dit de lutte recule (voir notre article…) et permet à la CFDT de devenir le premier syndicat français. La gauche recule dans les suffrages exprimés (voir notre article…) : à la présidentielle de 2017, moins de 30 % des suffrages exprimés, début 2019, tout juste plus de 25 % des suffrages exprimés… Qui progresse ? Le dispositif de la droite macroniste et la future union des droites autour du RN (dernier sondage IFOP).
Et pendant ce temps-là, la gauche s’ébroue dans les impasses simplistes et magiques. Nous n’avons pas d’ennemi à gauche mais nous développons une critique légitime quand nous estimons qu’une position divise la gauche sans autre intérêt ou quand une position déprime la gauche. La cause principale du surgissement du mouvement des gilets jaunes est bien la délectation de la gauche syndicale et politique dans ces impasses simplistes et magiques. Alors que le surgissement du mouvement des gilets jaunes correspond au retour de la lutte des classes abandonnée par la majorité de la gauche syndicale et politique, cette gauche du renoncement se divise de nouveau tant dans le syndicalisme dit de lutte que dans la gauche dite politique. Sauve l’honneur du syndicalisme dit de lutte en appelant à la convergence des luttes syndicales et des gilets jaunes que les nombreuses UD et quelques fédérations de la CGT qui ont bravé leur direction confédérale et leur Comité confédéral national (CCN) ainsi que la majorité des syndicats Sud. Quant à la gauche politique, l’irruption du mouvement des gilets jaunes divise une fois de plus toutes les organisations de la gauche politique même si on peut voir la direction de la France insoumise plus encline à appeler aux manifestations des gilets jaunes que les autres organisations et à la direction du PC à défendre de l’extérieur ces manifestations.
« En marche » vers la démocrature
L’histoire des renoncements de la gauche syndicale et politique est longue. Déjà, la Chambre du Front populaire, avec à sa tête Daladier, portait atteinte aux libertés publiques en votant des lois et en organisant sa police que le maréchal Pétain utilisera plus tard.
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