Didier Migaud et la COUR DES COMPTES à la rescousse de MACRON en perdition
C’est le discours favori de la droite depuis la fin du XVIIIème siècle, les dépenses publiques sont trop élevées et cela nuirait à la croissance et à l’emploi. Ce discours est porté aujourd’hui par la droite extrême macronienne, qui nous dit qu’on peut discuter de tout, mais seulement de la réduction des dépenses publiques, sans toucher aux cadeaux faits aux plus riches. C’est aussi le discours du patron du MEDEF Geoffroy Roux de Bezieux. Ne comptons pas sur le président de la Cour des comptes pour aller à contre-courant de cette tendance qui consiste à ne pas remettre en question l’assistanat envers les riches et les entreprises, mais plutôt les aides aux plus démunis qui nous coûtent un pognon de dingue. Démonter ce discours ignoble est de première nécessité car il explique pourquoi le mouvement des gilets jaunes est aussi populaire et dure autant.
Didier Migaud qui dans le temps se disait socialiste, s’est fait une réputation de « père la rigueur » depuis qu’il a été nommé Par Nicolas Sarkozy en 2010 président de la Cour des comptes. Cet individu sinistre qui émarge à 14500 euros par mois nous explique depuis des années que la France vit au-dessus de ses moyens, et donc qu’il faut mettre de l’ordre et pour cela réduire la dépense de l’Etat. Evidemment l’idée selon laquelle la France vit au-dessus de ses moyens est une idée qui plait beaucoup et dont les gens de droite comme Migaud aiment bien se servir pour faire peur au petit peuple, avec derrière l’idée suivante : nous ne laisserons que des dettes à nos enfants. Ce discours est truffé de mensonges, mais on sait que les pseudo-socialistes, qu’on appelait dans le temps des « social-traitres » fort justement en sont les spécialistes.
Dans son allocution de rentrée Didier Migaud a repris son discours austéritaire habituel, sans annoncer par exemple qu’il allait courageusement baisser son propre salaire pour soulager les finances de la France. La Cour des comptes coûte 214 millions d’euros et emploie 1840 personnes. C’est une danseuse qui coûte cher à la République et qui ne sert à rien, sauf à justifier les politiques anti-sociales des gouvernements qui se succèdent dans une fausse alternance.
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