L’offensive se poursuit avec la question des « CONTREPARTIES » aux AIDES SOCIALES
Alors que la répression inédite du mouvement des Gilets Jaunes se poursuit, le gouvernement tente de relancer la machine des réformes néolibérales. Édouard Philippe, en déplacement ce vendredi dans le Finistère dans le cadre du « grand débat », introduit devant des élus locaux et les dirigeants d’une PME l’idée des « contreparties » aux aides sociales comme une solution miracle au problème du chômage.
Interrogé sur les difficultés de recrutement auxquelles font face de nombreuses PME, Édouard Philippe affirme qu’il s’agit là d’un « vrai scandale français » — sous-entendu que le problème provient des chômeurs foncièrement fainéants qui ne voudraient pas travailler. Il s’agirait alors de remettre les Français au travail en soumettant le versement d’aides sociales à des « contreparties » ou « activités d’intérêt général » selon les mots du premier ministre — c’est à dire à un travail bénévole.
Une telle mesure a déjà été mise en place dans le département du Haut-Rhin où les allocataires du RSA sont tenus d’effectuer sept heures de bénévolat par semaine au risque de se voir privés de l’allocation. Jugée illégale par la Cour d’appel de Nancy avant d’être finalement validée par le Conseil d’État en 2018, cette mesure antisociale pourrait alors être généralisée à l’échelle nationale alors même que ses résultats n’ont pas été évalués en Alsace. Et pour cause ! Il semble que les premiers bilans tirés notamment par Libération montrent un certain fiasco […]
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