Renverser MADURO : une nécessité pour l'impérialisme étatsunien

L'acharnement contre le Venezuela n'est pas nouveau , il a commencé dès l'élection de Hugo Chavez en 1998 car celui-ci a mis en place une politique progressiste favorable aux classes populaires. En avril 2002, la tentative de coup d'état pour le renverser a échoué grâce au soutien de la population des quartiers populaires de Caracas, attaque menée par la droite vénézuélienne largement soutenue et encouragée par les États-Unis.
Après le décès de Hugo Chavez en mars 2013 et l'élection de Nicolas Maduro en avril, la hargne de l'opposition s'est déchaînée. La bourgeoisie méprise ce Président, ancien conducteur de bus, leader syndical élu député en 1999, devenu président de l'Assemblée Nationale puis ministre des Affaires étrangères puis vice-président de la République en 2012. C'est une vraie haine de classe.
La bourgeoisie vénézuélienne veut en finir avec ce « régime socialiste » et retrouver ses privilèges perdus
N'ayant pas réussi à reprendre le pouvoir par les urnes, c'est par la violence dans la rue qu'elle espère obliger Nicolas Maduro à démissionner. Contestant les résultats de chaque scrutin – sauf les deux fois où les chavistes ont perdu(1) - les dirigeants de droite ont appelé leurs affidés à descendre dans la rue pour « défendre la démocratie », organisant des manifestations violentes en 2003, 2004, 2014, 2016 et 2017 avec pour conséquences des morts, des blessés, d'importantes dégradations de bâtiments publics […]
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