L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Ce Mercredi [30 Janvier 2019 NdT], les députés européens se sont offert une séance de 2 minutes de haine à l’encontre de la Grande-Bretagne. Ça ne s’appelait pas comme ça, évidemment. Le titre officiel était « Le retrait du Royaume Uni de l’Union Européenne (débat) ». Mais cela ressemblait bien plus à « l’horrible extase de la vengeance » décrite par George Orwell dans 1984, qu’à un débat parlementaire.
L’attention des journalistes est restée focalisée sur les affirmations relativement modérées de Michel Barnier, Jean-Claude Juncker et les autres gros bonnets selon lesquelles le backstop ou filet sécuritaire n’était pas négociable et que la Grande-Bretagne devait faire ce qu’on lui disait. Mais les eurodéputés de la base qui se sont exprimés par la suite n’ont pas vraiment ressenti le besoin d’être diplomates. Guy Verhofstadt, le chef libéral, nous a prévenus, « vous allez en payer le prix ! » Son ton était si belliqueux que même l’archi-Europhile Edwina Currie s’est sentie obligée de répondre : « Honnêtement, Guy, nous, les Anglais, n’aimons pas qu’on nous dise quoi faire. Et nous crier dessus ne fait qu’empirer les choses. »
Elmar Brok, démocrate-chrétien allemand qui, lorsqu’il parle, souffle agressivement dans sa moustache […]