UKRAINE : Après le 1er tour de la PRÉSIDENTIELLE, une déclaration du Parti Communiste d’Ukraine

Le second tour de l’élection présidentielle ukrainienne aura lieu le 14 avril 2019. Au 1er tour, le président sortant, Petro Porochenko, a enregistré une sévère défaite avec seulement 16% des voix, loin derrière le comédien comique, Volodymyr Zelensky, 30%, donné favori pour le second tour.
Le Parti communiste d’Ukraine n’a pas été autorisé à présenter de candidat, même à titre individuel, suite à la procédure, toujours en cours, d’interdiction du Parti. Nous reprenons la déclaration du PCU à propos des résultats du 1er tour. Le PCU les replace dans l’état de pourrissement politique général du pays, la lutte entre clans d’oligarques. Il considère cependant avec intérêt le désaveu de Porochenko, à transformer absolument par sa défaite au 2nd tour. Ce n’est pas « noir bonnet » et « bonnet noir ».
Traduction, EN pour « Solidarité internationale PCF – vivelepcf ».
À propos du résultat du premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine. Déclaration du Présidium du Comité central du Parti communiste d'Ukraine, 4 avril 2019
La campagne des élections présidentielles en Ukraine est marquée par un affrontement acharné entre oligarques et forces politiques pro-gouvernementales, dans un contexte de pots-de-vin généralisés, d’achat de voix, d’intimidation des électeurs par des groupes paramilitaires nationalistes et néo-fascistes, de violations flagrantes de la Constitution et de la loi électorale ukrainiennes, ainsi que d’ingérence des États-Unis. Des millions de citoyens ukrainiens, qui vivent dans le Donbass, où la guerre civile dure depuis six ans, ou qui travaillent en Russie, sont soit officiellement privés de leur droit constitutionnel de vote pour l’élection du chef de l’Etat, soit de la possibilité, dans les faits, de l’exercer. En violation de la Constitution, le Parti communiste a été, de nouveau, illégalement privé du droit de participer à l'élection présidentielle. Le régime nazi-oligarchique pro-occidental, issu du coup d'État de 2013/2014, a déployé une propagande anticommuniste et russophobe insidieuse, recourant à la menace et à la répression contre les candidats qui critiquent ses politiques antipopulaires et antinationales […]
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