Ce PAYS qu’ils ne comprennent pas… [Le blog de Descartes]

Certains commentateurs ont vu dans l’incendie de Notre-Dame de Paris une métaphore de la situation politique. Ce n’est d’ailleurs pas la première métaphore incendiaire : on se souvient de Jacques Chirac et son « la maison brûle et nous regardons ailleurs ». Et il est vrai que notre système politique et institutionnel est à peu près dans l’état de la cathédrale : le toit qu’étaient les organisations politiques et syndicales, laissant derrière une structure fragilisée et ouverte à tous les vents. Et comme pour Notre-Dame, des « architectes » plus ou moins irresponsables proposent des solutions de restauration « modernes » sans tenir compte de la cohérence de l’édifice.
Nous savions que Macron avait été élu par accident. Des années « d’alternance » où les différents partis politiques qui se sont succédé au pouvoir – et tous y sont passés, avec l’exception du Front National – ont fait exactement les mêmes politiques, par conviction ou pour faire plaisir au « bloc dominant » dont elles sont issues ont profondément dégradé le système politique. Non seulement les politiciens ont été dispensés de réfléchir à autre chose que la communication – les affaires de fond étant réglées à Bruxelles – mais surtout ils pouvaient se permettre de ne pas tenir compte du peuple, puisqu’une petite cure d’opposition suffirait pour garantir leur retour à l’élection suivante. Ce fonctionnement a transformé les partis politiques en écuries électorales, et formé une génération de politiques qui ne sont que des petits ambitieux, sans vision, sans projet, qui vont là où le vent les porte : ministre de droite aujourd’hui, dirigeant d’un parti de gauche demain, député écologiste le surlendemain.
Le système était vermoulu, il suffisait d’un petit coup de pied pour qu’il s’effondre. C’est ce qu’ont compris les égo-politiciens, Macron et Mélenchon.
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Certains commentateurs ont vu dans l'incendie de Notre-Dame de Paris une métaphore de la situation politique. Ce n'est d'ailleurs pas la première métaphore incendiaire : on se souvient de Jacque...