Concours de CASTORS pour une ÉLECTION pour RIRE - Par Djordje Kuzmanovic

Déroute de Jean-Luc Mélenchon, succès d'EELV... Djordje Kuzmanovic dresse le bilan des dernières élections européennes, dans lesquelles il ne voit qu'«un sondage en conditions réelles».
L'élection européenne a eu lieu. Une moitié des électeurs français a décidé de ne pas y participer. Les tentatives dérisoires des médias de nous le cacher en insistant sur le fait que c'était encore pire la dernière fois n'y changent rien. Les quatre cinquièmes des Français votent à la présidentielle, mais ils ne sont que la moitié à voter pour l'élection du prétendu «parlement» européen.
C'est qu'ils sont bien moins stupides que les perroquets qui se lamentent sur le «désengagement» des «pêcheurs à la ligne» et la «crise de la réprésentation». Ils ont bien compris que ce «parlement» étaient une farce, et que l'essentiel du pouvoir, à Paris, comme à Bruxelles, était dans les mains des exécutifs nationaux – à condition, bien sûr, de ne pas sortir du cadre sacro-saint des traités européens, en dehors duquel « il ne peut y avoir de choix démocratique », selon Jean-Claude Juncker lui-même. Certains n'auraient voté pour rien au monde, considérant que cela aurait légitimé ce masque démocratique d'une réalité techno-ploutocratique ; d'autres avaient, plus simplement, mieux à faire que de tirer leur poudre aux moineaux – ou plutôt aux Loiseau. Qui les en blâmera ? N'est-ce pas tourner en dérision ce rite noble et grave qu'est le vote républicain, que de l'utiliser en vain ?
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