La lettre électronique de CUBA Coopération - Les nouveautés depuis le 16 mai 2019 -

Chères Amies, Chers Amis,
La santé à Cuba est une question majeure.
Depuis la Révolution de 1959, ce pays a fait d’énormes progrès dans ce domaine essentiel pour la population.
Partant d’une situation où les cubains et cubaines n’avaient accès aux soins que partiellement et avec des moyens souvent réservés aux plus aisés, Fidel Castro a fixé comme priorité de l’Etat de rendre la médecine accessible à toutes et tous, et d’en assurer une qualité qui fait aujourd’hui référence dans le monde.
La tâche n’a pas été facile, car au lendemain de la Révolution une grande partie des médecins cubains a quitté l’Ile, 3000 sur un peu plus de 6000 médecins, attirés par les sirènes de ceux qui voulaient mettre en péril cette Révolution.
Il a donc fallu former du personnel de santé, et en nombre suffisant pour couvrir les besoins de la population.
La décision a été prise aussi de rendre la médecine gratuite pour tous les habitants.
Les résultats de ces choix politiques sont spectaculaires et exceptionnels pour un pays en développement.
Cuba est aujourd’hui le pays du monde qui compte le plus de médecins par habitants, un pour 120 (en 2019, selon un site canadien), deux fois plus qu’en France.
L’espérance de vie est celle des pays les plus développés et la mortalité infantile est inférieure à celle de pays développés comme les Etats-Unis et le Canada.
La qualité des soins, et l’expertise des spécialistes cubains de la santé sont reconnus par les plus hautes instances internationales.
Ainsi la directrice générale de l’OMS, Organisation Mondiale de la Santé, a pu déclarer lors d’une visite dans la grande île : « Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement en cycle fermé. C’est la voie à suivre, car la santé humaine ne peut s’améliorer que grâce à l’innovation ».
Et elle a ajouté : « Cuba a basé son système de santé sur la médecine préventive, et les résultats sont exceptionnels » poursuivant : « le monde doit suivre l’exemple de l’île dans ce domaine et remplacer le modèle curatif, inefficace et plus coûteux, par un système basé sur la prévention ».
Car, en effet, chaque médecin cubain a en charge un groupe de familles, et au moins une fois par an, s’il n’a pas été consulté, il rend visite à chaque famille.
De plus l’investissement dans la recherche et l’accès aux technologies de pointe ont été une priorité.
Ainsi le groupe BioCubaFarma, créé en 2012, regroupe les entreprises de biotechnologie et pharmaceutique, pour produire des médicaments et des équipements de hautes technologies à la fois destinés à la santé de la population cubaine mais aussi à l’exportation.
Le Président Miguel Diaz-Canel a assisté ce mardi 21 mai à une réunion du Pôle Productif Scientifique des provinces de La Havane, Artemisa et Mayabeque prenant connaissance du développement à Cuba de 31 équipes médicales et 15 dispositifs de haute technologie qui doivent contribuer à améliorer la qualité de la santé, se substituer aux importations et assurer la souveraineté technologique du pays.
Car, c’est aussi un enjeu pour Cuba, à cause du blocus qu’impose et renforce aujourd’hui l’administration des Etats-Unis, et qui bloque l’accès de l’île à des technologies de pointe quand celles-ci proviennent des Etats-Unis ou contiennent des éléments venant de ce pays.
Encore un aspect plus que scandaleux de ce blocus, qui défie toutes les règles du droit international et aussi le droit de tout être humain d’avoir accès aux meilleurs dispositifs pour sa santé.
Le contraire donc de ce que Cuba met en œuvre pour sa population.
Et aussi le contraire de ce que Cuba réalise pour exporter son savoir-faire en matière de santé.
L’ELAM, l’Ecole Latino-Américaine de Médecine, considérée comme une des meilleures du monde forme chaque année des centaines de médecins, essentiellement de pays pauvres, avec l’engagement et l’objectif que ceux-ci repartent dans leur pays pour y exercer.
Des milliers de médecins et personnels de santé cubains, près de 50 000, apportent leur savoir-faire pour soigner et sauver des vies humaines, dans des dizaines de pays du monde, et le plus souvent dans des régions où les habitants n’avaient pas de personnel médical.
Autant d’éléments qui justifient que nous devons continuer de nous battre sans relâche pour mettre fin au blocus et ainsi développer la coopération médicale avec Cuba.
Comme chaque semaine vous trouverez dans notre lettre de nombreux articles qui relatent la réalité cubaine.
Bonne lecture !
Michel Humbert,
Vice-président de Cuba Coopération France
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