Lundi 13 mai s’ouvre le 52ème congrès de la CGT à Dijon : quelques éléments de réflexion


En lien ci-dessous, le rappel des enjeux du congrès selon le Front Syndical de Classe qui au fil des dernières semaines a souligné le choix auxquels la CGT est confrontée :

Les débats du Congrès en direct
Chaque jour, retrouvez l'intégralité des débats du 52e Congrès de la CGT en direct.
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À la CGT, comme un air révolutionnaire
Par Amandine Cailhol -Le 10 mai 2019
Le syndicat, doublé par la CFDT en termes de résultats aux dernières élections professionnelles, est tiraillé entre la ligne dure et la réformiste, au moment où s’ouvre son 52e congrès, à Dijon lundi.
«La CGT a été dans l’incapacité d’opposer un rapport de forces à la déferlante de lois et mesures antitravail, de la loi El Khomri aux ordonnances Macron.» Désormais deuxième centrale syndicale de France, après s’être fait doubler par la CFDT, elle «accuse une baisse sensible du nombre de […] syndiqués». Cerise sur le gâteau, elle est «étrangère au mouvement social le plus marquant de ces dix dernières années», celui des gilets jaunes. Alors que s’ouvrira, ce lundi à Dijon, le 52e Congrès de la CGT, le bilan est sévère. D’autant qu’il est dressé de l’intérieur, par sa Fédération nationale des industries chimiques, en amont de ce rendez-vous syndical au cours duquel le secrétaire général de la centrale doit être élu.
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Philippe Martinez : « Il n’y a aucune raison de changer de ligne » à la CGT
Malgré un bilan mitigé, et dans un contexte social tendu, Philippe Martinez, seul candidat à sa succession, défendra son cap contestataire au congrès de la CGT qui s’ouvre le 13 mai à Dijon.
Mis sur la touche par les Gilets jaunes, ignoré par Emmanuel Macron, relégué au second rang des syndicats par la CFDT, finissant son mandat avec une perte de 40 000 adhérents… Ce bilan mitigé, Philippe Martinez, seul candidat à sa succession pour les trois ans à venir, va devoir le défendre devant un millier de militants réunis en congrès du 13 au 17 mai à Dijon.
Pas question, nous explique le leader cégétiste, de changer la ligne contestataire qu’il a initiée depuis 2015. Face à l’absence de dialogue social avec le gouvernement, la rue reste, estime Philippe Martinez, le lieu ultime des rapports de force.
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