GRÈCE : Le parti communiste – KKE - luttera contre le nouveau gouvernement antipopulaire et exprimera les intérêts populaires



Des élections législatives anticipées se sont tenues en Grèce le 7 juillet 2019, au cours desquelles le Parti communiste grec a recueilli 300.000 voix et 5,3%, en réélisant 15 députés au Parlement grec. Ce résultat a été obtenu dans des conditions de changement de la corrélation de forces entre les partis bourgeois, d’une tendance généralisée au conservatisme croissant, au chantage, à la désillusion suscitée par la ligne politique antipopulaire du gouvernement « de gauche » SYRIZA.
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TSIPRAS : Soutenu par Moscovici
et par « L’Humanité Dimanche » !

Sanctionnée dans les urnes, la politique de Tsipras est saluée par le commissaire européen Moscovici
Le choix d'Alexis Tsipras de réformer son pays conformément aux demandes de l'UE et du FMI a été sanctionné par les électeurs grecs. Vaincu aux législatives, il voit toutefois son action saluée par le commissaire européen Pierre Moscovici.
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Sanctionnée dans les urnes, la politique de Tsipras est saluée par le commissaire européen Moscovici
Le choix d'Alexis Tsipras de réformer son pays conformément aux demandes de l'UE et du FMI a été sanctionné par les électeurs grecs. Vaincu aux législatives, il voit toutefois son action sal...


La Une de L'Humanité Dimanche du 4 juillet 2019 !
GRÈCE : TSIPRAS, jusqu’au bout au service de l'Union Européenne...
Alexis Tsipras a parachevé son œuvre. Après avoir été porté au pouvoir par le peuple grec pour s'opposer à la politique de l'UE et de la Troïka, après avoir appliqué une politique contraire à la volonté populaire et aux engagements qu'il avait pris devant les grecs, après avoir été le serviteur discipliné de l'oligarchie internationale et du capital, il remet aujourd'hui les clés dans les mains du parti conservateur "Nouvelle Démocratie" de Kyriakos Mitsotakis, grand vainqueur des législatives qui voient Syriza perdre des dizaines de sièges. Cela appelle deux remarques qui nous concernent directement :
1/ Lorsque les représentants de "gauche" ou "gauche radicale" une fois portés au pouvoir appliquent la politique austéritaire qu'ils condamnent officiellement et qu'ils sont censés combattre, ils préparent le pire... Ils ne sont pas victimes mais responsables de la catastrophe qui s'ensuit.
2/ Alors que Geoffrey Pyatt, ambassadeur des USA en Grèce, félicitait Tsipras "pour l'excellent travail effectué par Syriza qui sera poursuivi par la Nouvelle Démocratie", voilà une partie de la "gauche" française -le PCF en tête- qui a soutenu Tsipras sans faillir, jusqu'à cette couverture de l'Humanité dimanche indiquant "Syriza rempart face à la droite » ?
Quel rempart !
Servilité vis à vis de l'UE, respect des institutions européennes, de l'Euro et des diktats qui nient la souveraineté des peuples, tout un programme dont on voit en Grèce où il mène.
Jacques Cotta sur Facebook