HOMARD M’A TUER– Une tribune sur le blog de Descartes-


Les récents déboires de François de Rugy et de son épouse – qui semble en fait avoir joué le rôle principal dans ce vaudeville – ont permis aux dragons de vertu divers et variés de s’en donner à cœur joie. Chez les populistes, on a entendu le classique « ils se gavent pendant que nous on trime ». Chez les journalistes de l’establishment, on a fait la leçon à ces indécrottables Français qui refusent toujours de se comporter comme des Suédois. Tout le monde y va de son petit couplet, et on peut s’attendre à ce que nos courageux politiques, au lieu de défendre leur statut, cèdent une fois de plus à l’appel de la rue et dictent une énième loi de « transparence » obligeant les politiques à publier sur internet le menu de chacun de leurs repas et la liste des convives.
Jacques Vergès disait que le pire salaud mérite le meilleur avocat, et prendre l’affaire. Et puisque les défenseurs de de Rugy ne se bousculent pas au portillon, il ne me reste donc qu’à prendre l’affaire moi-même. Oui, messieurs du jury, mon client a une seule excuse, mais elle est de taille : elle réside dans les exigences contradictoires que les Français ont envers les responsables publics, qu’ils soient politiques ou fonctionnaires. Et en ces temps de démagogie ou l’on s’apprête à offrir l’ENA en pâture à la foule, la question n’est pas secondaire.
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