La GAUCHE doit réviser sa stratégie vis-à-vis de l’UNION EUROPÉENNE

Chronique d'Evariste
ReSPUBLICA développe depuis le printemps dernier l’idée qu’il ne peut pas y avoir de révolution citoyenne si on ne se prépare pas sérieusement à l’ensemble des conditions nécessaires à la gauche pour agir lors d’une des prochaines crises paroxystiques qui ne manqueront pas d’arriver. (Nous continuons d’utiliser le mot gauche, même si la direction de la France insoumise critique cette utilisation, pour la simple raison que son électorat se considère toujours de gauche.)
Dans cet esprit, samedi 12 octobre dernier, il y a eu la réunion des correspondants de l’Appel « Combat laïque-combat social, fédérer le peuple ». Près de soixante camarades délégués venus de toute la France ont acté la nouvelle feuille de route de cette association qui va mener une campagne nationale sur cette condition de la révolution citoyenne pour contribuer in fine à la grande bataille nécessaire pour une nouvelle hégémonie culturelle. Vous recevrez ultérieurement le compte-rendu de cette rencontre.
Aujourd’hui, nous allons revenir ci-après sur une autre condition de la révolution citoyenne : le lien entre la gauche et le réel de l’Union européenne. Nous avons déjà largement développé le fait que l’Union européenne et la zone euro sont des carcans empêchant toute politique émancipatrice. La France insoumise avait largement bénéficié de cette idée en menant à la présidentielle de 2017 une campagne avec le slogan « L’UE, on la change ou on la quitte ». L’abandon, à l’élection européenne de 2019, de cette ligne « anti-système » pour reprendre la même position que l’ensemble de la gauche (« on veut changer l’UE de l’intérieur ») n’est pas pour rien dans son recul électoral du printemps.
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