COUP D’ÉTAT FASCISTE EN BOLIVIE - Rassemblement de soutien à Evo Morales et au peuple bolivien : Dimanche 17 novembre 2019 à 15 h Esplanade du Trocadéro à Paris
L'impérialisme américain est la plus grande menace dans le monde !
Rassemblement de soutien a Evo Morales et aux boliviens,
Dimanche 17 novembre 2019 à 15h sur l'esplanade du Trocadéro à Paris
Les événements des derniers jours en Bolivie sont insupportables !
Depuis plusieurs semaines, des émeutiers ultra violents, issus des groupes réactionnaires pilotés par la droite et des classes bourgeoises boliviennes contestent le scrutin présidentiel qui a vu le candidat Evo Morales arrivé largement en tête du premier tour de l'élection.
Ces « opposants », comme les nomment si pudiquement nos médias complices pour masquer leur vrai visage, multiplient et intensifient depuis plusieurs jours des exactions extrêmement violentes contre des militants associatifs et syndicaux, des enlèvements de personnalités de gauche, des élues tondues et battues, des incendies de domiciles de partisans de Morales, y compris celui de sa sœur, une chasse raciste contre les boliviens indigènes.
Ces fascistes utilisent et se servent du prétexte fallacieux d'irrégularités dans le scrutin pour refuser le résultat général du vote et la réélection du Président Morales.
La position de l'OEA, (Organisation des États d'Amérique), qui a fait pression sur le Président élu depuis le départ, est tout sauf une surprise. Pour rappel historique, cette organisation fondée par les USA du temps de la guerre froide est tout sauf une structure neutre et indépendante.
Devant ce déchaînement de violence et cette déstabilisation du régime, le Président Evo Morales a dans un premier temps proposé une nouvelle élection, puis a été contraint de démissionner samedi pour éviter « un bain de sang ».
Il a depuis trouvé asile au Mexique devant les menaces sur lui et ses proches.
Depuis plusieurs années de mandat, la politique du Président Morales a eu pour but et pour effet une meilleur prospérité économique basée sur un processus de récupération des richesses naturelles au profit de conquêtes sociales en matière de santé et d'éducation et d'une vaste modernisation économique et démocratique.
Pour la CGT du Val-de-Marne, ce déchaînement de violence est à mettre clairement à l'actif exclusif de la bourgeoisie bolivienne, liguée et inféodée a l'impérialisme des USA qui ont toujours refusé d'admettre un tel système de redistribution des richesses et la souveraineté nationale de la Bolivie comme dans toute l'Amérique latine.
Devant ces événements très graves pour la Bolivie comme pour l'Amérique du Sud et le Monde, l'union départementale CGT du Val-de-Marne apporte et manifeste tout son soutien aux travailleurs boliviens, aux forces démocratiques et aux organisations qui combattent les exactions de ces putschistes.
Nous exprimons notre soutien à tous ceux qui construisent et souhaitent poursuivre le projet vers une Bolivie socialiste et démocratique où la justice sociale, le partage des richesses et la souveraineté nationale restent les principales boussoles de l'action publique de l'Etat.
Aujourd'hui, nous voyons dans cette situation l'empreinte à peine séchée de Trump et ne pouvons que faire le parallèle avec le blocus illégal et criminel que cette puissance impériale impose depuis 60 ans sur Cuba. Le même étranglement commercial et financier que l'administration américaine impose au Venezuela ou au Nicaragua.
Le tweet récent de Trump donnant un signal d'avertissement aux gouvernements qui ne soumettent pas à l'impérialisme des USA ne laisse planer aucun doute sur le rôle que jouent les USA et leurs officines connues ou souterraines comme la CIA dans la déstabilisation de la démocratie bolivienne et le déchaînement de violence sur place.
Nous constatons avec colère que le Président Macron qui se gargarise au nom de la France de sa parfaite convergence de vue sur plusieurs sujets internationaux avec Trump n'a pas un mot de condamnation de ce coup d'état droitier
Nous déplorons et dénonçons enfin le manque d'information réelle et d'investigation dans les principaux médias d'informations dits « libres » dans notre pays comme dans nombre de pays occidentaux.
Devant cette gravité de l'époque ou la démocratie est partout attaquée et menacée, ou l'impérialisme se fait de plus en plus virulent et ou l'extrême droite criminelle s'organise et entre en collusion de plus en plus ouvertement avec les secteurs extrémistes libéraux, nous avons le devoir de ne pas fléchir aux intimidations et d'amplifier notre solidarité internationale avec les peuples et les travailleurs en lutte dans le Monde pour construire une alternative au capitalisme.
Pour toutes ces raisons, L'union départementale CGT du Val-de-Marne appelle toutes et tous ses militantes et structures syndicales à participer massivement à la première mobilisation de riposte et de solidarité avec Evo :
Dimanche 17 novembre 2019 à 15h
sur l'esplanade du Trocadéro à Paris