Ce qu’on ne peut plus se PAYER [Le blog de Descartes]

C’est peut-être une conséquence du « jeunisme » ambiant, du désenchantement de l’époque, ou peut-être tout simplement l’effet de l’âge qui avance impitoyablement. Enfin, je ne saurais dire la cause, mais je ne peux que constater le fait : dans les réunions amicales, lorsqu’on est sorti de table et qu’on s’installe confortablement devant un verre d’Armagnac pour bavarder jusque tard dans la nuit – « il faut l’obscurité pour parler des affaires obscures » aurait écrit Tolkien – on passe beaucoup moins de temps à refaire le monde qu’à se demander comment éviter qu’il se défasse. En évitant soigneusement – car personne n’a envie d’avouer son passéisme – de dire « c’était mieux avant » alors qu’en fait chacun le pense profondément.
On en était là samedi soir, à regretter cette époque où notre système éducatif – école primaire, lycée, université, grandes écoles – était envié de par le monde, quand un maillage étroit de services publics permettait à chaque habitant d’avoir accès près de chez lui à un bureau de poste, à une école, à une mairie, à un médecin, à une gare de chemin de fer, quand l’Etat pouvait financer richement de grands projets scientifiques, technologiques, industriels : Concorde, le TGV, le programme nucléaire…
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Ce qu'on ne peut plus se payer
C'est peut-être une conséquence du " jeunisme " ambiant, du désenchantement de l'époque, ou peut-être tout simplement l'effet de l'âge qui avance impitoyablement. Enfin, je ne saurais dire la...
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