RETRAITES ET LUTTES DE CLASSES – Par Francis Arzalier

Depuis plus d’un mois, une partie des salariés des transports, SNCF et RATP, des ports, de l’énergie et d’autres secteurs font grève contre les projets de réforme des retraites du Président Macron et ses ministres, dont le Premier Édouard Philippe. Un mouvement structuré par les organisations syndicales qui ont encore un lien avec les analyses de classe. Les autres, CFDT, UNSA, etc, n’ont jamais soutenu le mouvement de grève et les manifestations qui l’ont accompagné, même si leurs adhérents à la SNCF et la RATP l’ont faite MALGRÉ LEURS DIRIGEANTS SYNDICAUX. Lesquels dirigeants étaient depuis longtemps partisans, comme le MEDEF, d’une nouvelle forme de retraites, à points, et non plus par répartition comme elles furent inventées en 1945, notamment par les Communistes, dans une volonté de redistribution des fruits du travail aux moins aisés de ceux qui les avaient produits.
Un projet technocratique en forme d’usine à gaz, suffisamment complexe pour que les intéressés n’en voient pas la signification, enrobée qu’elle est de bonnes paroles grandiloquentes et creuses sur l’égalité entre tous. Et c’est à juste titre que l’incendie a démarré chez les cheminots et conducteurs de la RATP et ailleurs, ulcérés de se voir traiter de privilégiés, parce que leurs luttes antérieures leur avaient permis d’arracher quelques accords particuliers. Comme si réduire les moins écrasés au niveau des plus maltraités était une œuvre de justice sociale !
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