Une ERREUR, sire ? Non, une conséquence [sur le blog de Descartes]

C’est le président Pompidou qui avait remarqué qu’une fois les bornes franchies, il n’y a plus de limite. Le macronisme aujourd’hui est en train de lui donner raison. Ayant élevé la transgression et le parler vrai au rang des vertus politiques, l’exécutif se trouve aujourd’hui à gérer les retours de flamme de ministres et de députés qui, ne se sentant plus liés par les convenances, par les traditions, par la « common decency » chère à Orwell, étalent sans nuances leur pensées profondes, quitte à montrer publiquement leur mesquinerie et leur égoïsme. L’affaire du congé pour le décès d’un enfant a illustré jusqu’à la caricature cette dérive.
Au départ, les faits : le groupe UDI dépose une proposition de loi rallongeant le congé accordé au salarié lorsqu’un de ses enfants mineurs décède. La durée de ce congé est fixée par la convention collective ou le statut régissant le salarié, mais sa durée ne peut être inférieure à un plancher de 5 jours. C’est ce plancher que la loi remonte pour le passer à 12 jours. Éliminé de la proposition de loi lors du passage en commission, un amendement est déposé pour le rétablir lors de l’examen en séance plénière à l’Assemblée.
LIRE LA SUITE :
Une erreur, sire ? Non, une conséquence
C'est le président Pompidou qui avait remarqué qu'une fois les bornes franchies, il n'y a plus de limite. Le macronisme aujourd'hui est en train de lui donner raison. Ayant élevé la transgressi...
https://descartes-blog.fr/2020/02/06/une-erreur-sire-non-une-consequence/