Dis-moi comment tu te CONFINES et je te dirais à quelle CLASSE SOCIALE tu appartiens

Dans les reportages ou sur Twitter, on a la fausse impression que le confinement serait le même pour toutes et tous : on se demande comment s’occuper, s’il faut rebrancher nos play-stations, comment se partager les derniers livres anarchistes ou de vieux romans, avec ce souci de bien afficher nos goûts et nos préférences sur les réseaux sociaux, cela va de soi. Or, nous ne sommes évidemment pas toutes et tous égaux devant le confinement, et voici pourquoi.
Qui dit confinement, dit avoir un toit : c’est la base. Les étrangers sans papiers sont emprisonnés dans des centres de rétention administratives aux conditions sanitaires extrêmement mauvaises, et de nombreuses et de nombreux sans-abri qui se plaignent d’être oubliés et de ne pas recevoir de consignes claires.
Des logements insalubres, vétustes ou trop petits en HLM par exemple, dans lesquels des familles se retrouvent entassées, il faudra pour certaines et certains devoir malheureusement s’y habituer pendant plusieurs semaines. Quitte à renforcer certaines tensions dans ces logements entre les occupantes et occupants et renforcer la transmission du virus par des contacts rapprochés même involontaires, notamment lorsqu’il y a plusieurs enfants sous le même toit.
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Dis moi comment tu te confines et je te dirais à quelle classe sociale tu appartiens
Dans les reportages ou sur Twitter, on a la fausse impression que le confinement serait le même pour toutes et tous : on se demande comment s'occuper, s'il faut rebrancher nos playstations, comment