La lettre de CUBA coopération - Les nouveautés depuis le 27 février 2020
On nous parle souvent des droits de l’homme, et il faudrait ajouter de la femme ce qui est un peu trop souvent omis par ailleurs.
C’est un thème qui permet de beaux discours, des condamnations aussi pour pointer les pays ne respectant pas les critères qui servent de références à ceux qui savent si bien être des donneurs de leçon.
Ainsi, Cuba est trop souvent critiqué pour être un pays qui ne respecterait pas les droits de l’homme.
Sur notre site, par de nombreux articles nous avons de multiples fois montré et démontré que Cuba n’a pas de leçon à recevoir sur ce thème des droits de l’homme, et aussi de la femme.
Et pourtant c’est ce motif qui sert, entre autres, de justification au blocus criminel qu’imposent les Etats-Unis à la grande île des Caraïbes.
Je voudrais, par un exemple lié à l’actualité, montrer que les donneurs de leçon feraient bien de balayer devant leur porte.
L’actualité c’est la santé.
Et notamment les moyens et dispositions que peut prendre un pays pour préserver celle de ses concitoyens, mais aussi la solidarité pour aider ceux qui dans le monde en ont besoin.
La santé est bien un sujet majeur des droits de l’homme.
Nous l’avons déjà dit ici, à Cuba la santé est gratuite et accessible à toute la population. Cuba est le pays du monde qui compte le plus de médecins par habitants, le double qu’en France. La prévention est un critère majeur de la médecine cubaine, reconnu comme inédit et primordial par les instances internationales.
La recherche médicale s’appuie sur des chercheurs et des laboratoires eux aussi reconnu comme en pointe, développant des médications originales, un médicament cubain ayant été testé par les chinois pour combattre l’épidémie du coronavirus.
Mais Cuba va plus loin, il faut bien le constater, que aucun autre pays du monde.
Cuba envoie des médecins dans tous les pays pauvres, pour apporter son aide et son savoir-faire.
Son école de médecine, l’Ecole Latino-Américaine de Médecine (ELAM) a formé et forme des dizaines de milliers de médecins qui repartent ensuite exercer leur savoir dans leur pays. Elle est reconnue comme une des plus performantes.
Pendant près de 21 ans Cuba a fait ce qu’aucun pays n’a fait : la grande île, malgré le blocus et les difficultés en résultant, a accueilli et soigné, gratuitement, 26500 enfants, filles et garçons, touchés par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
Ce ne sont pas des paroles, des discours, des leçons données un peu facilement, mais des actes concrets, pour sauver et soigner des jeunes enfants qui venaient de Russie, de Biélorussie, d’Ukraine.
Ce fait exceptionnel a été et est toujours ignoré des grands donneurs de leçons et des médias. Et pourtant n’est-ce pas cela qui montre une vraie solidarité envers ceux qui en ont besoin ?
Aujourd’hui les Etats-Unis font pression sur les pays qui reçoivent l’aide médicale cubaine pour qu’ils l’abandonnent. Ainsi le Brésil, aux ordres de l’administration Trump, a fait partir les médecins cubains, et depuis, de nombreuses contrées d’Amazonie n’ont plus de médecins car ils étaient les seuls à soigner au plus près les populations isolées.
Et, plus fort, les Etats-Unis avaient mis en place un programme appelé Parole, pour dévoyer et acheter les médecins cubains, avec bien sûr des crédits énormes pour y arriver, programme abandonné sous l’administration Obama et réactivé maintenant.
De même, toujours dans une bonne gestion de champion des droits de l’homme, ils font tout pour bloquer l’importation à Cuba de médicaments indispensables sur lesquels ils ont la main.
Et dans le même temps, un médecin de Guadeloupe me disait il y a deux jours qu’ils attendaient dans ce département français d’outre-mer l’arrivée de médecins cubains pour pallier le manque de professionnels de santé.
Je pourrais multiplier les exemples qui éclairent que dans ce domaine de la santé, concernant directement les droits de l’homme, Cuba n’a vraiment pas de leçon à recevoir, et que beaucoup de pays seraient inspirés de développer la même approche, et la même solidarité.
Une raison de plus de nous battre au côté de Cuba, pour obtenir la fin du blocus qui entrave si fortement son développement.
Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine, et je vous en souhaite une bonne lecture.
Michel Humbert
Vice-président de Cuba Coopération France
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