Agences régionales de santé (ARS), ces préfets du sanitaire

Par Natacha DEVANDA
Le 8 avril 2020
Personne ne leur a fêté leur 20e anniversaire. Et pour cause, les Agences régionales de santé, chargées de la mise en œuvre de la politique de santé, ne sont pas très populaires, surtout quand, en ces temps de pandémie, elles continuent de prôner l'austérité budgétaire à l'hôpital.
Quand on entend parler d’elles, c’est généralement en mal. Voire en très mal. Comme à Nancy où, en pleine crise sanitaire du coronavirus, le directeur de l’ARS Grand-Est, Christophe Lannelongue, vient d’être limogé comme un vulgaire lampiste. Les raisons de cette éjection express ? N’avoir rien trouvé de mieux à faire que de donner une interview à L’Est Républicain, le 4 avril.
Christophe Lannelongue y expliquait « qu’il n’y avait pas de raison de remettre en cause le Comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo) ». Ce Copermo prévoyant la suppression sur cinq ans de 174 lits et de quelque 600 postes au CHRU de Nancy.
Devant le tollé provoqué par les propos du directeur de l’ARS, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait dès le lendemain essayé de calmer le jeu en expliquant sur Twitter que tous les plans de réorganisation de l’hôpital étaient suspendus.
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