RÉPRESSION POLITIQUE à Toulouse : En GARDE À VUE pour une BANDEROLE sur sa maison

Dans notre courrier aujourd'hui :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Depuis un mois des habitants et habitantes de la Roseraie avaient affiché sur leur façade une banderole « Macronavirus à quand la fin ? ». Le 29 janvier dernier, c’est Charlie Hebdo qui avait fait sa Une avec une caricature de Macron ayant pour légende « Macronavirus ».

Le 21 avril la police est arrivée chez eux pour leur ordonner de décrocher la banderole, ce qu’ils ont fait même si aucun motif légal n’était avancé. Ils ont également demandé à ce qu’un ou une des locataires donnent son identité, ce qu’une d’entre eux a fait. Le 22 avril, les forces de l’ordre sont revenues en rentrant dans le jardin sans autorisation pour lui remettre une convocation pour une « audition » Le 23 avril à 11h.
Elle s’y est rendue et a immédiatement été mise en garde à vue. Motif ? Outrage au chef de l’Etat ! Elle a été interrogée en vue de donner l’identité de ses colocataires, ce qu’elle a refusé tout comme le chef d’inculpation.
Cette habitante est sortie après 4 h de garde à vue mais on lui a fait comprendre que cette affaire n’était pas terminée et que ses colocataires allaient également être convoqués. Nous dénonçons ces méthodes d’intimidation.
Nous sommes dans cette affaire confrontés à un cas grave de remise en cause de la liberté d’expression comme du droit à critiquer le pouvoir, y compris par la caricature. Et pour faire respecter cela, serions-nous face à la mise en place d’une police politique qui viendra jusque dans nos logements pour nous faire retirer nos panneaux des balcons ?
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Répression politique à Toulouse : En garde à vue pour une banderole sur sa maison
Depuis un mois des habitants et habitantes de la Roseraie avaient affiché sur leur façade une banderole "Macronavirus à quand la fin ?". Le 29 janvier dernier, c'est Charlie Hebdo qui avait fait sa