Discours sur la bataille de Montcornet : Comment MACRON usurpe la référence à DE GAULLE


Frappé d’impopularité majeure en raison de sa gestion catastrophique de l’épidémie virale, craignant le retour des Gilets jaunes et de la contestation sociale, confronté au rejet populaire croissant qui frappe l’UE et son “économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée”, confronté à un début de délitement de sa majorité parlementaire factice, Macron fait feu de tout bois pour rabattre les citoyens vers son véritable projet politique: non pas celui d’une “France d’après” l’épidémie où le pouvoir repentant reviendrait enfin aux valeurs humanistes du Conseil National de la Résistance (indépendance nationale, progrès social, nationalisation des entreprises stratégiques pour la reconstruction industrielle du pays, renouveau de l’Éducation nationale, de la science et de la culture françaises, etc.), mais celui d’une fuite en avant euro-atlantique aggravée. Sur les instances d’un MEDEF indifférent à la protection sanitaire des salariés, il s’agit toujours pour Macron, et derrière lui, pour les faux gaullistes des LR et pour les dirigeants du PS maastrichtien, d’araser les conquêtes de 1945 (si l’on en doute, qu’on relise l’édito de Denis Kessler, n°2 du MEDEF à l’époque, dans la revue Challenges de novembre 2007, les récentes demandes exorbitantes de Roux de Bézieux ou, plus cyniquement encore, le manifeste patronal à la fois antisocial, impérialiste et antinational intitulé “Besoin d’aire”), le but étant d’en finir avec le mouvement ouvrier français de classe et de gagner la course suicidaire au profit maximal sur les plans continental et mondial.
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