Pourquoi le capitalisme NÉOLIBÉRAL a besoin d’un État AUTORITAIRE et répressif


De la répression des gilets jaunes à la gestion de la crise du coronavirus, Emmanuel Macron s’impose de plus en plus comme le champion d’un libéralisme autoritaire.
Deux essais, “Il faut s’adapter” de Barbara Stiegler et “La société ingouvernable” de Grégoire Chamayou, nous aident à comprendre pourquoi les élites libérales ont besoin de l’État.
En septembre 2015, au festival du Monde, alors qu’il est encore ministre de l’économie, Emmanuel Macron vante le libéralisme comme une “valeur de gauche”. Trois ans plus tard, le président manifeste bien peu de volonté pour illustrer cette assertion : il a enchaîné les réformes par ordonnances (loi travail, réforme de la SNCF, loi santé…), accouché de la loi asile et immigration, tournant historique en matière de répression des étrangers et, plus récemment, fait passer par la force de l’article 49.3 l’impopulaire réforme des retraites – deux semaines avant le début du confinement.
L’idée selon laquelle le libéralisme serait synonyme de liberté est omniprésente dans le discours politique et médiatique. L’autorité, ce serait les autres, toute velléité antilibérale – ou pire, anticapitaliste – serait archaïque voire stalinienne. En témoignent, par exemple, le nom du think tank du jeune philosophe Gaspard Koenig, Génération Libre, ou celui de Charles Gave, financier et ex-mécène du parti Debout la France, modestement baptisé Institut des libertés. Deux chantres de l’ultralibéralisme, chacun à sa manière.
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Pourquoi le capitalisme néolibéral a besoin d'un État autoritaire et répressif - FRUSTRATION
De la répression des gilets jaunes à la gestion de la crise du coronavirus, Emmanuel Macron s'impose de plus en plus comme le champion d'un libéralisme autoritaire. Deux essais, "Il faut s'adapter"