La MONDIALISATION par le libre-échange (pour le capital) : marché ou démocratie, il faut choisir !


Cela devrait être évident pour tout le monde. En particulier pour ceux qui revendiquent de meilleures conditions de travail, des infrastructures publiques, le respect des équilibres environnementaux, luttent pour obtenir des retraites décentes, l’éradication du chômage de masse… Alors que, en même temps, des produits et des services en provenance de pays aux conditions de travail, de salaire et de protection sociale radicalement différentes et concurrentes, compromettent l’issue de leurs mobilisations.
Car lorsque règne le libre-échange, chaque « économie » (comprendre chaque société), du fait de la violente concurrence internationale, est contrainte d’abandonner des pans entiers de sa production pour se spécialiser dans les secteurs où elle parvient à des prix les plus bas à l’échelle internationale. Le « marché » devenu mondial est ainsi plus « efficient », nous dit-on, puisque chaque secteur est devenu plus « productif ».
La réalité est tout autre.
Le libre-échange, la libre circulation des marchandises entre les pays, signifie pour les États membres de l'Union européenne l'interdiction de contrôler par des taxes douanières, des réglementations sanitaires ou environnementales les marchandises qui entrent sur leur territoire.
La crise du Covid-19 a mis en évidence les conséquences mortifères du libre-échange : la destruction d'une large partie de la production française, dont celle des médicaments, des masques et des respirateurs, nous rendant dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres (les turbines pour réacteurs nucléaires par exemple) dépendants et donc démunis. Tandis que certains tiennent des discours sur une nécessaire relocalisation de l'industrie, la Commission européenne a signé, le 28 avril 2020, avec le Mexique, un traité qui lèvera la quasi-totalité des droits de douane sur les produits échangés avec l'Union européenne. Au Parlement européen, les délégations du PPE (dont LR) et Renew (dont Renaissance - LREM) se sont félicitées de cet accord, « lueur d'espoir » dans la crise en cours…
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La mondialisation par le libre-échange (pour le capital)
Le " libre-échange ", comme tous les termes soigneusement étudiés du libéralisme, sonne positivement. Sa signification réelle devrait pourtant choquer toute personne soucieuse de démocratie. ...