PAYS DE LOIRE : A la répression syndicale, la réponse des travailleurs : PAS DE TRÊVE pour les LUTTES

À Nantes, chez ONET, un syndicaliste menacé de sanctions
Au CHU de Nantes, le personnel de bionettoyage d'Onet santé, dès les premiers jours du confinement, ont entamé des luttes, pour obtenir du matériel de protection (masques, gants, produits désinfectants). La direction d’ ONET fidèle à ses principes avait privilégié la politique du chiffre au détriment de l’humain.
Le 16 juin les salariés à l’initiative de la CGT entamaient une grève de plus d’une semaine pour exiger des augmentations de salaire, une prime covid-19 à hauteur de 2000 euros, un 13e mois, des effectifs correspondant aux charges de travail (par exemple 900 m2 à nettoyer seule en 4 h), la fin des temps partiels imposés, le payement des heures supplémentaires.
La lutte a payé, la direction d’ONET a été contrainte d’accorder une revalorisation des salaires, quelques aménagements dans les conditions de travail et une « prime Covid » de 150 euros !!! qualifiée de « prime Covid de la honte » par les salariés d’ONET santé de Nantes, de Montpellier, de Valenciennes à nouveau en grève le 30 juin.
ONET n’a pas supporté d’avoir à accorder ces quelques avancées et se lance dans la répression syndicale.
Des convocations pour sanction disciplinaire, ainsi que des menaces et intimidations commencent à se multiplier concernant uniquement des militants CGT.
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