PSA Mulhouse : des conditions de TRAVAIL inhumaines, 50 postes supprimés au montage

Par Vincent Duse, CGT PSA Mulhouse
Avec le contexte de crise sanitaire et de crise économique, le groupe PSA tente par tous les moyens de faire des économies afin de préserver ses profits. Apparemment, les 3 milliards de bénéfices de l'entreprise valent plus que la vie de ses salariés.
Avec le contexte de crise sanitaire, le site de PSA Mulhouse a redémarré en juin la production de véhicules sur une seule équipe dans les usines dites terminales, c’est-à-dire là où se fabriquent les véhicules terminés. Devant le peu de production et, surtout, pour faire des économies, avec une partie des salariés en chômage partiel donc rémunérés par les fonds publics et non pas par l’entreprise, PSA a décidé d’aller encore plus loin dans l’économie en ne faisant travailler certains salariés que le matin. Mais tout ça ne résulte que d’une politique de recherche permanente de gains de productivité. Résultat : une partie des salariés travaille de façon intensive pour que cela soit le plus rentable possible.
Au montage, une nouvelle répartition de la mort
La direction du site a décidé d’une nouvelle répartition du travail suite à la baisse de la cadence horaire de 29 voitures par heure à 26. Suite à cela, elle va donc supprimer 50 postes dans les différents secteurs du montage. Une répartition qui coince : les postes étant tellement chargés, personne ne peut tenir son poste sans une aide.
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